Corruption de mineure : la condamnation de Jean-Luc Lahaye est scellée
La condamnation du chanteur Jean-Luc Lahaye à un an de prison avec sursis pour corruption de mineure a été scellée ce vendredi 1er avril, après que la vedette des années 1980 et le parquet se sont désistés de leurs appels dans cette affaire.
Le chanteur, condamné le 18 mai 2015 pour avoir demandé à une jeune fille de 14 ans de s'adonner à des jeux sexuels par webcam interposée, se désiste "dans un souci d'apaisement", a expliqué à l'AFP son avocat, David Apelbaum.
Il a souligné qu'en première instance, l'interprète de Papa chanteur avait également bénéficié d'une relaxe partielle, notamment pour la détention d'images pédopornographiques.
L'avocat général Etienne Madranges a indiqué que le parquet, qui avait fait appel à titre incident, se désistait lui aussi, mais a profité de l'audience jeudi 31 mars pour faire passer un message au chanteur, absent.
"Il n'est pas forcément utile pour la justice de procéder à un nouveau déballage", mais "cela n'enlève rien à la gravité des faits", a-t-il dit ce vendredi, ajoutant: "M. Lahaye devra réfléchir à mieux contrôler ses pulsions".
Les associations qui s'étaient constituées parties civiles ont, elles aussi, décidé d'en rester là.
Dans une autre affaire, qui l'oppose à une autre star des années 1980, Julie Pietri, le chanteur entend au contraire continuer la passe d'armes en justice.
Cette fois, c'est l'interprète d'Eve lève-toi qui avait annoncé, plus tôt dans la semaine, son intention de se désister d'une action pour injure et diffamation.
Elle attaquait Jean-Luc Lahaye pour avoir dit à la radio, alors qu'on l'interrogeait sur son goût pour les très jeunes filles: "Que je me tape Julie Pietri? Non merci".
Suite à ce désistement, les avocats du chanteur dans ce dossier, Mes Jean-Baptiste Jacquenet-Poillot et Karim Achoui, ont fait savoir par communiqué qu'ils avaient "formé une demande d'indemnisation pour procédure abusive, à hauteur de 10.000 euros".
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