ESS : Licoornes, ces 8 coopératives veulent concurrencer les grands groupes

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FranceSoir
Publié le 19 mars 2021 - 12:58
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Au Salon Emmaüs de Paris, le 22 juin 2014
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© FRED DUFOUR / AFP/Archives
Emmaüs
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Huit sociétés coopératives d’intérêt collectif, parmi lesquelles Label Emmaüs, viennent de s’associer pour concurrencer les grands groupes. Réunies autour de valeurs communes, ces "Licoornes" entendent bien proposer un autre modèle économique, plus écologique et solidaire.

 

Un contre-modèle aux grands groupes

Ces entreprises s’appellent Label Emmaüs, Railcoop, Coopcircuits, la Nef ou Commown, sont des actrices du secteur de la seconde main, des transports, de l’alimentation, de l’épargne ou encore de la téléphonie et Internet. Leur point commun ? Un mode d’organisation coopératif et une volonté : celle de devenir une véritable alternative aux grands groupes et à leur modèle économique basé sur le capitalisme.

 

Dans un article publié samedi 13 mars, l’Humanité nous apprend que ces huit sociétés coopératives d’intérêt collectif (SCIC) viennent de se rassembler en un collectif malicieusement baptisé Licoornes afin d’unir leurs forces et d’injecter plus de valeurs sociales, écologiques et solidaires dans leur secteur respectif.

 

Un mode de fonctionnement coopératif

Le point commun de ces entreprises est d’abord leur statut de SCIC, ce qui signifie qu’elles sont la propriété de leurs salariés sociétaires et de partenaires, qui disposent tous d’une voix, quel que soit le montant de leur investissement. Selon Jérôme Du Boucher, chargé du projet des Licoornes au sein du Collectif pour une transition citoyenne, ce mode de fonctionnement est "presque un projet politique", qui permet "de trouver un consensus à partir d’intérêts divergents".

 

Des valeurs communes

Elles sont aussi rassemblées autour de valeurs communes, parmi lesquelles l’écologie, la justice sociale, la solidarité. "On constate que le capitalisme a infusé dans l’économie sociale, à travers les start-up sociales notamment. On veut faire un pas de côté par rapport à cette logique, revenir aux principes fondamentaux", souligne Jérôme Du Boucher, qui souhaite aussi désormais faire connaître ces Licoornes au grand public. "Le but, c’est, dans dix à vingt ans, de renverser les tendances et que l’économie sociale et solidaire soit leader sur ces marchés de consommation de masse."

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