Infobésité, et si les aimants de l’information pouvaient (enfin) s’informer tranquille ?
Trop d’informations tue l’information. C’est ce que nous enseignent l’infobésité et le content Shock. Une réalité, à laquelle FranceSoir a tenu à réagir.
Infobésité et Content Shock, une même menace au double visage
Avec la digitalisation de l’économie, les spécialistes du Marketing ont été les premiers à tirer le signal d’alarme en soulignant les conséquences du Content Shock. Internet a donné la possibilité à toutes les entreprises de créer leur propre contenu et cette production a connu une hausse inédite. En face, l’attention et le temps disponible des Internautes n’ont pas connu pareille augmentation. Aujourd’hui, le Content Shock est une réalité incontestable, les Internautes ne peuvent pas prendre connaissance de tout le contenu créé. Naturellement, chaque contenu voit son audience baisser et la rentabilité de ces créations diminue en conséquence.
Il en va de même pour l’information en général. Les médias 2.0, la transformation numérique de la société d’information a multiplié les sources d’informations, qui ne se limitent plus aux seuls médias traditionnels. Aujourd’hui, le citoyen ne peut plus intégrer l’excès d’informations, distillé chaque jour. L’infobésité produit les mêmes effets que le Content Shock, avec une course à l’audience, mais une baisse de la visibilité/rentabilité, et une sélectivité de plus en plus exigeante de la part des internautes.
Des conséquences sur la société de demain ?
Le problème de l’infobésité ne se cantonne pas à la France. Une étude américaine souligne que cette « pollution du cerveau » couterait plus de 900 milliards de dollars aux entreprises d’Outre Atlantique, en réduisant de manière continue la productivité des travailleurs. En revanche, partout dans le monde, les problèmes générés par cette « surproduction d’informations » ont des conséquences sur la perception des citoyens.
Comment choisir LA bonne source d’information, quand le temps d’attention et de réflexion de chacun est saturé ? La multiplication des médias instantanés rend la réponse encore plus complexe à trouver. Pour bien le comprendre, il suffit de constater qu’en France, au cours du mois d’avril 2020, période au cœur de l’épidémie de coronavirus, une moyenne de 15.000 articles d’informations par jour a pu être établie. Une surabondance qui n’est pas synonyme d’une information de meilleure qualité mais qui atteste simplement que l’information circule.
Une nouvelle approche pour répondre au seul objectif qui soit : vous informer
Dans cette course effrénée au temps de cerveau disponible – le terme n’est pas beau mais il révèle l’implacable réalité de notre époque -, chaque média élabore sa propre stratégie. FranceSoir n’échappe pas à la règle, même si notre conviction reste la même : répondre à la grande communauté des « aimants de l’information », comme nous l’affirmions avec force dans la dernière édition de notre manifeste.
Et c’est peut-être là l’enjeu de demain ?
Ne pas accepter de courir sans raison dans cette course à l’audience, mais retrouver du sens et des valeurs aux informations proposées.
Du sens en proposant des réponses aux questions concrètes de votre quotidien, et des valeurs en s’appuyant sur la rigueur journalistique qui a fait la renommée de notre publication.
Une rupture dans la tradition en quelque sorte, un thème cher à tous les aimants de l’information, que nous sommes fiers de servir…
Comme un lecteur le faisait remarquer sur internet :
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.