La fertilité des hommes menacée par la pollution aux perturbateurs endocriniens

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FranceSoir
Publié le 31 mars 2021 - 19:13
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la fertilité des hommes est tout aussi importante que celle des femmes.
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La fécondation in vitro et d'autres technologies de reproduction artificielle pourront devenir indispensables pour préserver l'humanité, alertent l'écrivaine Shanna Swan et la journaliste Stacey Colino, dans leur livre “Count Down”. L'infertilité humaine est croissante, et elle est expliquée par les auteures comme étant causée par une exposition croissante aux «perturbateurs endocriniens» que l'on trouve partout, et qui malgré ce que l’on croit, n’affectent pas particulièrement les femmes.

Perturbateurs endocriniens: un risque qui pourrait aller jusqu’à l'extinction de l'humanité

Ces produits chimiques qui se trouvent dans tous les objets de notre quotidien (plastiques, retardateurs de flamme des canapés ou pyjamas, l'électronique, les emballages alimentaires, les pesticides ainsi que dans les cosmétiques) sont connus pour avoir un impact sur les hormones, pénétrer dans le placenta et modifier le développement anatomique et cérébral des bébés. Ils sont aussi soupçonnés d’altérer leur système immunitaire. Chez les femmes, la ménopause précoce, les kystes des ovaires, ou la perturbation des cycles mensuels sont quelques conséquences de l’exposition aux perturbateurs endocriniens.

Le niveau de sperme en chute libre chez les hommes

Dans son livre, Swan dissipe les mythes entourant l'échec de la reproduction. Lorsqu'un couple ne peut pas concevoir ou qu'une femme fait une fausse couche, elle en porte généralement la responsabilité or les perturbateurs endocriniens peuvent aussi engendrer une stérilité masculine, les spermatozoïdes anormaux chez les hommes peuvent provoquer des fausses couches, et leur taux continue à augmenter de 1% chaque année.

Pour les hommes, les phtalates sont les pires, car ils font baisser les niveaux de testostérone, le nombre de spermatozoïdes, et poussent même les spermatozoïdes à se suicider.  Les chiffres sont alarmants: entre 1973 et 2011, le nombre total de spermatozoïdes chez les hommes aurait chuté de 59% dans les pays occidentaux.

 

Des pénis plus petits

La dysfonction érectile est une autre partie du problème, et elle toucherait de plus en plus les jeunes à cause de la chute des niveaux de testostérone .
Enfin les anomalies génitales seraient tout aussi préoccupantes: des pénis nettement plus petits semblent se généraliser, et provoquer des difficultés d'accouplement chez de nombreuses espèces.

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