Attentat près de Carcassonne - chronologie, victimes, terroriste : ce que l'on sait
La France a connu un nouvel attentat terroriste ce vendredi 23. Un homme armé s'en est pris à des CRS près de Carcassonne (Aude) avant de faire feu dans un supermarché de Trèbes. Au moins trois personnes ont été tuées durant ce périple meurtrier. A l'issue de la prise d'otages, l'assaut a été donné sur le magasin et l'assaillant se revendiquant de l'Etat islamique a été abattu.
L'attentat a débuté dans la matinée. L'homme a fait feu sur le conducteur et le passager d'une voiture à Carcassonne avec une arme de poing, blessant gravement le premier et tuant le second. Certaines sources évoquaient dans l'après-midi que les deux occupants de ce véhicule avaient été tués.
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Le terroriste a utilisé cette voiture pour s'en prendre à un groupe de CRS qui rentrait d'un footing. L'homme a tiré à plusieurs reprises, blessant gravement l'un des policiers avant de prendre la fuite. Les jours du CRS ne seraient cependant pas en danger.
Il s'est ensuite dirigé vers le Super U de Trèbes. Selon les premiers éléments dévoilés, il est entré dans le magasin en ouvrant le feu au cri de "vous êtes en train de bombarder la Syrie, vous allez mourir".
Une vingtaine de personnes, dont plusieurs ont été blessées, ont pu évacuer les lieux par derrière grâce à un employé, mais à l'arrivée des forces de l'ordre, deux gisaient déjà à terre. L'assaillant aurait également pris une personne en otage.
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Un important dispositif de gendarmerie impliquant le GIGN a été déployé et un lieutenant-colonel d'une quarantaine d'années aurait réussi à prendre la place d'un otage. Des négociations ont été engagées, mais le terroriste aurait alors tiré sur l'officier, le blessant gravement. Les coups de feu ont déclenché l'intervention du GIGN qui a abattu le tireur.
Le suspect est un homme d'origine marocaine d'environ 26 ans, Redouane Lakdim. Il était connu de la DGSI pour radicalisation et inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Il se serait réclamé de l'Etat islamique et aurait exigé la libération de Salah Abdeslam.
Toutefois, selon le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, sa surveillance n'avait pas laissé craindre un passage à l'acte. Il a évoqué le profil d'un "petit délinquant", connu notamment pour trafic de stupéfiants, "qui a à un moment décidé de passer à l'acte". Il a confirmé qu'il avait agi seul. L'Etat islamique a revendiqué l'attentat.
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