Attentats de Bruxelles : le bilan revu à la hausse, 35 morts
Ce lundi matin, les autorités belges ont annoncé que les attentats de Bruxelles du 22 mars avaient fait 35 morts. En effet, 31 victimes ont été retrouvées sur les lieux des attaques, à l'aéroport et au métro tandis quatre autres ont succombé à l'hôpital des suites de leurs blessures. Ces disparus sont de neuf nationalités différentes: belge, allemande, américaine, britannique, chinoise, française, italienne, néerlandaise et suédoise.
"Les équipes médicales ont fait tout leur possible. Courage à toutes les familles", a déclaré la ministre de la Santé belge, Maggie de Block. Les trois terroristes ne sont pas comptabilisés dans ce bilan.
Le bilan précédent, qui datait du 27 mars, avait fait état de 31 morts, dont la majorité est belge. Un Français est, quant à lui, décédé après l'explosion survenue dans l'aéroport Zaventem, situé à Bruxelles. D'après le quotidien belge, Le Soir, "trois familles sont encore dans l'attente d'une identification formelle de leur proche. Le parquet attend les résultats d'une analyse ADN en ce qui les concerne".
Ces changements chiffrés illustrent la difficulté du travail d'identification des victimes. Sur les 340 blessés, 101 sont encore hospitalisés, dont 62 en soins intensifs et 32 dans un centre pour grands brûlés, a indiqué le centre de crise, samedi 26.
Alors que face à la menace terroriste les autorités belges avaient finalement décidé d’annuler le rassemblement, prévu dimanche 27 place de la Bourse à Bruxelles, en hommage aux victimes des attentats de mardi 22, un rassemblement spontané a tout de même eu lieu. Celui-ci s'est toutefois déroulé dans un climat de tension.
Des hooligans, vraisemblablement proches de l’extrême droite, ont perturbé le recueillement de centaines de personnes, réunies autour d’un parterre de fleurs. Ils ont finalement été dispersés par la police.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.