Disparition de Maëlys : un lâcher de ballons "en honneur" de ses 9 ans
"Joyeux anniversaire Maëlys, on ne t'oublie pas": environ 150 personnes se sont réunies dimanche matin aux Abrets, en Isère, pour "faire honneur" à la fillette portée disparue depuis le 27 août dernier et qui aurait fêté ses 9 ans ce 5 novembre.
Rassemblés dans un parc sportif de la commune, parents et amis proches ont lâchés peu avant 11H00 des dizaines de ballons blancs sur lesquels était inscrit son prénom, sous l'oeil de nombreux habitants venus des alentours.
"Nous lâchons aujourd'hui ces ballons pour te faire honneur. Nous, tes parents, ta soeur, notre famille, nos amis, on est tous présents pour toi", a souligné Jennifer, sa mère, dans une brève prise de parole.
Les parents et la soeur de la fillette ont rejoint leurs proches au centre d'un stade de foot à quelques secondes du lâcher de ballons, accompagnés de leur avocat, Me Rajon.
"Nous voulons que la vérité soit révélée le plus vite possible. On remercie toutes les personnes qui sont venues aujourd'hui et qui nous soutiennent dans notre malheur", a-t-elle ajouté.
"La vérité pour Maëlys" ou encore "On ne lâchera jamais", pouvait-on également lire sur deux des quatre banderoles déployées par la famille sous une pluie battante. "Tu nous manques, on t'aime" et "joyeux anniversaire Maëlys, on ne t'oublie pas", indiquaient les deux autres.
"On t'aime Maëlys, joyeux anniversaire !", ont lancé les proches de la fillette, tout en accompagnant l'envol des ballons par une salve d'applaudissements.
Maëlys a disparu dans la nuit du 26 au 27 août lors d'une soirée de mariage dans la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin (Isère). Malgré de très vastes recherches, la fillette reste introuvable.
Nordahl Lelandais, un ancien militaire de 34 ans invité au mariage, qui clame son innocence en dépit de plusieurs éléments troublants, a été mis en examen et écroué, le 3 septembre, pour enlèvement et séquestration.
Depuis la disparition de l'enfant, la région a été passée au peigne fin, les enquêteurs de la gendarmerie ayant sondé notamment de nombreux points d'eau, en vain. Une cellule de 12 enquêteurs de la SR de Grenoble travaille en permanence sur le dossier.
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