Info France Soir – Une voiture percute la foule à Times Square, des djihadistes avaient appelé la veille à y commettre un attentat

Une voiture a percuté ce jeudi la foule, dense, déambulant à Times Square, l'un des quartiers les plus touristiques de New York. La thèse retenue, à ce stade, ce jeudi soir, est celle de l'accident causé par un chauffard. Mais la crainte de l'attentat reste vivace, Times Square ayant été menacé par des djihadistes de l'Etat islamique... la veille.

Ce jeudi 18, une voiture a percuté la foule sur Times Square, provoquant la mort d'une personne et en blessant 19 autres selon les premiers bilans provisoires.

Les autorités new-yorkaises assurent qu'il ne s'agit pas d'un acte terroriste. C'est, à ce stade jeudi soir, la piste d'un conducteur sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants qui est privilégiée. L'homme au volant a d'ailleurs immédiatement été arrêté.

Or, selon les informations de FranceSoir, cet événement intervient au lendemain d'une vidéo de l'Etat islamique menaçante et précise publiée sur Twitter par un compte proche des milieux djihadistes. Sur ces images, on peut voir plusieurs combattants islamistes appelant des "loups solitaires" à commettre de nouveaux attentats, en usant de modes opératoires leur permettant des actions autonomes, comme, typiquement, un attentat à la "voiture folle".

Sur la vidéo publiée mercredi 17, un Belge (francophone), un Russe, un Britannique, un Canadien, mais surtout un Américain qui s'exprime en anglais –Abu Hamza al-Amriki- donnent des indications précises. Sur la vidéo, on voit Las Vegas, un siège de la Bank of America à Los Angeles, l'hôpital John Hopkins à Baltimore et… Times Square.

Times Square, cible explicite de la vidéo, on note le drapeau noir de l'EI en haut à droite.

Las Vegas, l'une des cibles citées dans la vidéo.

Abu Hamza al-Amriki, djihadiste et ressortissant américain.

Impossible pour l'instant de faire le rapprochement entre la publication de la vidéo et la voiture folle fauchant mortellement la foule de Times Square. Mais la proximité des deux événements étonne, et rappelle surtout que les Etats-Unis comptent parmi les cibles prioritaires de potentielles attaques terroristes.