Meurtre d'Angélique : le suspect avait été condamné pour viol en 1996
Toute la commune de Wambrechies (Nord) est sous le choc après l'annonce de la découverte du corps sans vie de la jeune Angélique Six dans un forêt dans la nuit de samedi 28 à ce dimanche 29. Le cadavre dénudé a été retrouvé à Quesnoy-sur-Deûle non loin du lieu d'habitation des parents de la jeune fille.
Elle avait disparu mercredi 25 en laissant "un mot disant rejoindre des copines pour ensuite rentrer, mais n'est jamais rentrée" chez elle, relataient les policiers qui jugeaient cette disparition "inquiétante", d'autant que la famille avait écarté l'hypothèse d'une fugue.
Samedi, en fin de journée, "de nouvelles investigations et des recoupements ont conduit les enquêteurs" à placer en garde à vue un homme âgé de 45 ans, "habitant de Wambrechies". Entendu par les forces de l'ordre, l'individu a rapidement avoué avoir tué l'adolescente en l'étranglant et a mené les enquêteurs à l'endroit où il avait dissimulé le corps sans vie.
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Selon France 3 Hauts-de-France, le suspect aurait tenté d'abusé d'Angélique avant de la tuer. Il connaissait d'ailleurs la jeune fille. L'individu était inscrit au fichier judiciaire national automatisé des auteurs d'infractions sexuelles. Et pour cause: "Sur le casier judiciaire de l’homme mis en cause est mentionnée une condamnation datant de 1996 pour des faits commis en 1994, qualifiés de viol avec arme, attentats à la pudeur aggravés et vol avec violence, a ajouté procureur, qui confirme les aveux. Les investigations et la garde à vue se poursuivent, une autopsie sera effectuée lundi", précise le site de la chaîne de télévision régionale.
Selon le journal Le Parisien, le suspect avait été libéré en 2000 et était devenu depuis père de famille.
"C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous avons appris le décès d’Angélique. Nous sommes tous frappés d’horreur face à ce tragique événement. Toute la ville est solidaire de la famille et s’associe à sa douleur", a fait savoir dimanche sur son site Internet.
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