Perpignan : une adolescente retrouvée égorgée, un homme s'est rendu

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AZ
Publié le 26 août 2015 - 09:34
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Un policier en uniforme.
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©Charles Platiau/Reuters
Le corps d'une jeune fille, égorgée a été découvert mardi 25, dans le parc Maillol à Perpignan.
©Charles Platiau/Reuters
Une jeune fille de 17 ans, égorgée et atteinte de plusieurs coups de couteau, a été découvert mardi 25 en fin d’après-midi dans le parc de Maillol à Perpignan (Pyrénées-Orientales). Le suspect, son petit ami, s’est rendu de lui-même au commissariat dans la soirée.

Il s’agirait d’un crime passionnel. Le corps d'une jeune fille, égorgée, a été découvert par la police, mardi 25 en fin d'après-midi, dans le parc Maillol à Perpignan (Pyrénées-Orientales), non loin d’un établissement scolaire implanté dans un quartier résidentiel. L'adolescente de 17 ans, atteinte de plusieurs coups de couteau en particulier au torse, au visage et au cou, se trouvait en contrebas d'un ruisseau. Face à cette macabre découverte, la police scientifique, le maire Jean-Marc Pujol, la préfète des Pyrénées Orientales Josiane Chevalier et le procureur de la République se sont rendus sur place où un périmètre de sécurité a été installé.

Alors que la police avait identifié un suspect qu'elle recherchait activement le jour de la découverte, le petit ami de la victime s’est rendu de lui-même au commissariat de police dans la soirée. Placé en garde à vue, il est entendu depuis 1 heure du matin. Selon plusieurs sources, la relation entre le jeune homme et la victime était tendue et conflictuelle depuis quelques jours. Connu pour être quelqu’un de nerveux et de déséquilibré, il aurait déjà fait preuve de violence envers sa petite amie.

Ce n’est pas la première fois que la ville de Perpignan est le théâtre d’abominations, notamment dans l’affaire dite des "disparues de Perpignan". Entre 1995 et 1998, trois jeunes filles avaient disparu dans des circonstances similaires aux abords de la gare de la ville, laissant croire à l’existence d’un tueur en série.

Déjà mis en examen pour le meurtre de l'une d'elles, Mokhtaria Chaïb, et l'agression d'une autre jeune femme, Jacques Rançon, le principal suspect, avait spontanément reconnu, en juin dernier lors de sa garde à vue, avoir tué une autre disparue. Il s’agit de Marie-Hélène Gonzales, dont le corps avait été retrouvé mutilé en juin 1998.

 

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