Un nouveau jeu dangereux fait son apparition dans les cours de récréation
Dans les cours d’école, ce nouveau jeu à la mode consistant à bousculer un camarade, a failli coûter la vie à un enfant de dix ans. Victime d’un AVC, ses jours ne sont plus en danger.
Une bousculade dangereuse
C’est le genre de défis stupides qui fleurissent dans les cours de récréation, jusqu’à ce que les adultes y mettent le holà. Le dernier en date est particulièrement dangereux. Son principe ? Encercler, parfois par surprise, un camarade et le bousculer, les bras en croix sur le torse. Ainsi balloté entre deux ou trois enfants, il finit généralement par chuter au sol ou par percuter un obstacle.
Un risque de coup du lapin
C’est ce qui est arrivé à un petit garçon de dix ans, scolarisé en région parisienne, rapporte RTL. Bousculé, il a fini par tomber et son cou a heurté une barrière en métal.
Malgré la douleur, le garçon s’est relevé et est retourné en classe. Ce n’est que quelques jours plus tard qu’il a éprouvé des difficultés à s’exprimer, puis a été victime d’une paralysie faciale. Il a alors passé une IRM qui a révélé qu’il avait été victime du coup de lapin : sa chute contre la barrière a provoqué une dissection de l’artère carotide et occasionné un accident vasculaire cérébral (AVC) lorsque des caillots sanguins sont remontés jusqu’au cerveau.
En parler avec ses enfants
Hospitalisé plusieurs jours, le garçon n’est plus en danger et a pu retrouver ses camarades de classe. Sous anticoagulants, il ne peut en revanche plus participer à leurs jeux pendant la récréation. Ses parents souhaitent désormais lancer l’alerte sur les risques du jeu de la bousculade. Une démarche qu’approuve le pédopsychiatre Marcel Rufo. Interrogé par Ouest France, il estime qu’"évoquer ce phénomène et le dénoncer, en particulier via internet, est une bonne chose pour toucher les adolescents. Il faut qu’ils comprennent qu’il est normal à leur âge de prendre des risques pour se construire, mais aussi que les plus fragiles d’entre eux risquent d’en prendre beaucoup trop…"
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.