Aspartame, stévia, sucralose : les édulcorants seraient inefficaces pour la perte de poids

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AZ
Publié le 15 janvier 2015 - 12:28
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Des canettes de Coca-Cola light.
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©Durand Florence/Sipa
Les édulcorants intenses n'auraient aucun effet nutritionnel.
©Durand Florence/Sipa
Selon une étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, publiée vendredi 9, les substituts au sucre comme l'aspartame ou le sucralose n'auraient en réalité aucun effet sur la perte de poids, la glycémie et le diabète.

Les accros au soda light, soucieux de garder une taille de guêpe, devraient peut-être revoir leurs habitudes alimentaires. Selon une étude publiée vendredi 9 par l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), les substituts au sucre, comme l'aspartame, le sucralose (sucrette) ou le stévia, n'auraient aucun intérêt nutritionnel. Pour parvenir à cette conclusion, l'Anses s'est penchée sur plusieurs études réalisées ces vingt dernières années.

Si ces substituts, appelés "édulcorants intenses", permettent de réduire la consommation de sucre et l'apport énergétique d'un café ou d'un soda à cour terme, les "données sont insuffisantes" pour garantir le maintien de cet effet sur le long terme. Plus surprenant encore, certaines études évoquent même une prise de poids "sans que la causalité de cette association n'ait été établie". 

Les résultats sont sans appel: ces substances ne permettraient ni de contrôler la glycémie ni de prévenir l'apparition du diabète."A ce jour, aucune étude ne prouve le bénéfice de ces additifs au pouvoir sucrant sans calorie sur le contrôle de son poids", ni même sur "la glycémie chez les sujets diabétique ou l'incidence du diabète de type 2", a indiqué l'Anses.

Pour autant, les édulcorants ne seraient pas considérés comme dangereux pour la santé. Selon l'Anses, la consommation d'édulcorants ne présente "ni risque ni bénéfice". L'agence a toutefois recommandé que de nouvelles études soient menées sur des risques potentiels de cancer ou d'accouchement prématuré en cas de consommation trop intense. 

En conclusion, l'Anses insiste sur l'inutilité de remplacer le sucre par ces édulcorants. Selon l'agence, le mieux serait de réduire globalement le goût sucré de l'alimentation, dès le plus jeune âge. 

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