Pour les autorités sanitaires de Pologne et de République Tchèque, avant peut-être d’autres pays, la lutte contre la circulation du coronavirus passe par la fermeture des établissements scolaires.
La République Tchèque est le pays européen le plus touché par la reprise de l’épidémie de Covid, enregistrant la plus rapide hausse des contaminations, selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies (ECDC).
Dans ce pays de 10,7 millions d’habitants, le taux d’incidence était lundi de 318 cas pour 100000 habitants, contre 307 pour l’Espagne et 304 pour les Pays-Bas.
Enseignement à distance
Les autorités tchèques ont donc pris, comme partout, de nouvelles mesures, annoncées par le premier ministre Andrej Babis.
« Nous n’avons droit qu’à un seul essai, et il doit être couronné de succès »
Ces mesures incluent le passage des écoles à l’enseignement à distance, comme c’était déjà le cas pour les établissements d’enseignement secondaire et les universités.
Hors régions (ou désormais pays) confinées, cette fermeture des établissements scolaires est encore une restriction rare en Europe. Seuls les écoliers, collégiens et lycéens polonais sont également concernés.
Tentative d’harmonisation
La plupart des pays européens préfèrent, pour le moment, miser sur une diminution parfois drastique des interactions sociales des adultes, avec la fermeture des bars et des restaurants, les « bulles sociales » ou encore les couvre-feux – parfois appelés confinements partiels.
Chaque pays étant souverain en matière de santé, quand ce ne sont pas les régions comme en Espagne ou en Allemagne, l’harmonie des mesures n’est certainement pas à l’ordre du jour en Europe.
Et devinez quoi, cela se traduit en particulier par la publication hebdomadaire d’une… carte colorée sur la situation sanitaire de chaque pays.