La liste noire des médicaments "dangereux" vendus sans ordonnance (60 millions de consommateurs)
Appel à la vigilance. A en croire une étude menée par le magazine 60 millions de consommateurs et dévoilée ce mardi 14, certains médicaments disponibles sans ordonnance ne seraient pas sans risque pour la santé. Les chiffres sont mêmes inquiétants: selon les résultats de cette enquête, un sur deux serait à proscrire.
Au total, les 62 médicaments les plus vendus en France ont été passés au crible. Et seuls 21% d'entre eux (13) comme Vicks Vaporub, Imodiumcaps, Gaviscon menthe, Forlax 10 G, Maalox sans sucre sont "à privilégier". Les autres sont jugés inutiles ou présentent des risques avérés pour la santé. Un tiers des médicaments est classé "faute de mieux": concrètement, leur efficacité est faible ou non prouvée mais n'ont pas ou très peu d'effets indésirables.
Enfin, près d'un sur deux (45%) est tout simplement à proscrire comme par exemple Actifed Rhume, DoliRhume ou encore Nurofen Rhume. A noter qu'avec les anti-rhume, le problème provient bien souvent d'un "cocktail" composé de deux ou trois composés actifs: un vasoconstricteur (nez bouché), un antihistaminique (nez qui coule) et du paracétamol ou de l'ibuprofène (mal de tête). Des mélanges qui peuvent entraîner des accidents cardio-vasculaires, neurologiques ou encore des vertiges.
D'après le magazine 60 millions de consommateurs, il y a de la pseudoéphédrine dans ces médicaments. Une substance qui "contracte les vaisseaux sanguins et augmente le diamètre des cavités nasales afin de décongestionner les nez bouchés. Mais étant assimilée par voie orale, elle contracte les vaisseaux sanguins de tout l’organisme". En parallèle, les sirops pour la toux et les pastilles contre le mal de gorge sont également pointés du doigt.
Pour rappel, il est désormais possible, depuis mars 2017, de signaler un effet indésirable. Pour cela, il suffit de se rendre sur le portail de signalement des évènements sanitaires indésirables.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.