Le cancer du pancréas responsable de 9.000 morts par an en France

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 13 novembre 2015 - 18:26
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Une nouvelle étude.
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©Suzanne Plunkett/Reuters
La recherche contre le cancer du pancréas souffre d'un manque de moyens.
©Suzanne Plunkett/Reuters
Seul cancer dont le taux de mortalité est en augmentation, le cancer du pancréas est responsable de plus de 9.000 morts par an en France. La Journée mondiale dédiée ce vendredi est l’occasion de revenir sur une maladie en mal de recherche.

C'est l'un des cancers les plus méconnus et pourtant c'est l'un des plus meurtriers et son taux de mortalité est en augmentation. En effet, le cancer du pancréas est responsable de plus de 9.000 morts par an en France. Le diagnostic de cette pathologie est le plus souvent réalisé à un stade avancé de la maladie et la survie à 5 ans n'est que de 5% en moyenne.

Néanmoins, il est l'un des cancers qui attire le moins de moyens pour la recherche. C'est pour cela que la 2e Journée mondiale de lutte contre le cancer du pancréas qui se déroule ce vendredi 13 est placée sous le signe de l'appel à la mobilisation. 

Deux chiffres attestent l'ampleur des besoins: ce cancer attire moins de 2% des fonds de recherches attribués à l'oncologie et il fait l'objet de moins de 5% des rapports d'essais cliniques dans la littérature médicale.

La fondation Arcad (Aide et recherche en cancérologie digestive) a annoncé le lancement d’une plate-forme internet rassemblant des experts européens, des universitaires et des patients de l'Union euroépenne. Objectif: d’ici cinq ans, faire intégrer cette maladie méconnue dans les politiques de santé des Etats membres de l'UE, dont aucun n’a, à ce jour, de programme qui lui est consacré.

Parmi les facteurs de risque, le principal reste la consommation d'alcool. Elle peut en effet être responsable d’une pancréatite chronique, laquelle peut aboutir, au bout de quelques années, à un cancer. Ont également été incriminés un régime trop riche, notamment en graisses animales, et un diabète de type-2. Mais en réalité, les facteurs de risque sont assez mal connus. 

 

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