Sexe : trop faire l'amour mauvais pour la santé des hommes ?

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La rédaction de France-Soir
Publié le 12 octobre 2018 - 18:07
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Problèmes de couple
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©Tina Franklin/Flickr
Une activité sexuelle importante favoriserait le cancer de la prostate selon une étude chinoise.
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Une étude chinoise publiée en septembre avance que les hommes ayant une vie sexuelle plus active aurait également plus de risque de développer un cancer de la prostate.

La chasteté c'est la santé? Les hommes très actifs sexuellement risqueraient davantage de déclarer un cancer de la prostate. C'est ce qu'affirme une vaste étude chinoise publiée dans le journal de l'International society for sexual medicine. Plusieurs éléments dont les hommes pourraient être tentés de se vanter sont selon elle corrélés aux risques de développer ce problème.

Ces chercheurs ont étudié les cas de près de 15.000 patients comparés à plus de 40.000 cas "témoins". Conclusion: avoir une vie sexuelle relativement calme serait meilleur pour la santé.

En effet, un nombre plus important de cancers de la prostate a été observé chez les hommes ayant eu beaucoup de partenaires. De même, les données montre que plus un homme a connu sa "première fois" jeune, plus le risque est important. 

Voir: Pourquoi la taille du pénis compte selon les scientifiques

La fréquence des rapports sexuels (ou des masturbations) semblerait également être en cause. Les auteurs reconnaissent n'avoir pu établir "aucune association linéaire" entre fréquence des éjaculations et cancer de la prostate, mais ils ont observé qu'une fréquence modérée (deux à quatre fois par semaine) était associée à un plus faible nombre de cancers.

Des conclusions à prendre avec précaution, d'autres études ayant donné des résultats inverses sur ce point.

Selon les chiffres de l'Institut de veille sanitaire (InVS), 8.207 décès étaient liés au cancer de la prostate en 2017. Il "se situe parmi les localisations cancéreuses ayant un bon pronostic. La survie nette à 5 ans est égale à 94 % tous stades confondus".

Pourtant, il occupe le troisième rang des décès par cancer chez l’homme. Une situation qui est notamment due aux difficultés pour le dépister. En effet, "il n’est pas certain que ce dépistage permette d’éviter des décès liés au cancer de la prostate. Les deux plus grandes études scientifiques internationales présentent des conclusions contradictoires sur ce point", explique l'Assurance maladie (source).

Lire aussi:

Cancer de la prostate: le test du dosage sanguin du PSA est remis en cause

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