Vaccin Pfizer contre le covid : Castex, Véran et les autorités ont-ils mis en danger la vie d’autrui ?
Un rapport de Christine Cotton, bio-statisticienne, ancienne PDG d’une société de recherche sous contrat (CRO) pour l’industrie pharmaceutique pendant 23 ans, soulève de graves interrogations sur la responsabilité du Premier ministre, du ministre de la Santé, des responsables des autorités sanitaires ainsi que des médecins qui se sont faits leur relais médiatiques, dans la politique vaccinale mise en place en 2021.
En effet, par négligence ou incompétence, la vie d’autrui a pu être mise en danger par Jean Castex (Premier Ministre), Olivier Véran (ministre de la Santé et des solidarités), Christelle Ratignier-Carboneil (directrice de l’Agence nationale de sécurité du médicament), Dominique Le Guludec (présidente de la Haute autorité de santé), ainsi que par des médecins comme Karine Lacombe, Gilbert Deray, ou Jérôme Marty, qui sont venus parler de l’efficacité vaccinale contre la transmission et la contagion.
Le rapport de l’expert montre que :
- « les résultats fournis dans les différents rapports de Pfizer, examinés dans l'urgence par les différentes autorités sanitaires ne peuvent pas être considérés comme intègres et fiables du point de vue des bonnes pratiques cliniques, biaisant ainsi l'évaluation du rapport bénéfice/risque supposé favorable du vaccin Comirnaty.
- De nombreux risques identifiés et des informations manquantes entraine que la poursuite de l’utilisation du vaccin Comirnaty en vie réelle présente un risque important pour la vie des personnes .
- Il est nécessaire de suspendre en urgence tout vaccination Comirnaty, non seulement pour les populations pour lesquelles nous sommes dénués d'informations à ce jour, mais aussi pour l’ensemble des populations.
Les personnes citées plus haut ont procédé par affirmations péremptoires sur des éléments qui n’ont jamais été prouvés à partir des documents soumis par le laboratoire Pfizer aux autorités, à aucun moment – ni avant leurs affirmations, ni après. Il existe un adage juridique qui dit que « la fraude corrompt tout ». De ce fait, ces personnes ont trompé la population française et l’ont ainsi mise en danger.
Le principe de précaution aurait voulu que les autorités de santé posent des questions, notamment sur la méthodologie de détermination du critère d’évaluation principal dans les essais cliniques sur lequel est basé les calculs de l’efficacité vaccinale annoncée, comme il en est l’usage en général avant toute mise sur le marché de médicament. Dans le cas présent, avec une maladie considérée comme contagieuse et mortelle dans le monde entier et ayant engendré des mesures d’accélération d’essais cliniques sans précédent, il eut été conforme aux bonnes pratiques de vérifier doublement les résultats avant d’engager une campagne de vaccination de masse.
De plus, il y a donc une totale incohérence entre les messages délivrés par les ministres, les représentants des agences sanitaires et les médecins dépêchés sur les plateaux de télévision (sans déclaration préalable de liens d’intérêts), et les résultats des études présents dans les rapports, et pourtant disponibles en accès libres. Un scandale sanitaire sans précédent se profile.
L’ANSM aurait pu émettre un avis contraire aux recommandations de l’Agence européenne
Sur la base du rapport d’expertise de Christine Cotton, la responsabilité des personnes citées ci-dessus est engagée. L’ANSM (agence nationale de sécurité et du médicament) aurait pu émettre un avis inverse aux recommandations de l’Agence européenne du médicament (EMA).
Dans son dernier debriefing, dédié à la mémoire de Maxime Beltra, décédé à l’été 2021 quelques heures après l’administration de sa deuxième dose de vaccin Pfizer, Christine Cotton, plus que rodée à la rédaction des méthodologies des essais (rédaction des protocoles, plans d’analyses statistiques …), au suivi des essais (recueil et nettoyage des données) et analyses statistiques, revient sur le rapport d’expertise qui a formé la base d’une procédure judiciaire visant à demander la suspension immédiate du vaccin Pfizer au Canada.
Cette procédure a fait l’objet d’une audience en cours d’appel au Québec avec Me Gloriane Blais, ce 31 janvier 2022. Christine Cotton a conclu, au terme d’un rapport argumenté que « les rapports de Pfizer ne permettent de conclure ou de porter les messages » sur l’efficacité des vaccins, sur la contagion et la transmission de la maladie, comme annoncé par les politiques, décideurs des agences réglementaires et médecins des plateaux télévision. Elle a fait l’analyse de tous les documents disponibles publiquement et s’interroge : pourquoi et comment ce travail n’a-t-il pas été effectué par nos autorités, comme cela est le cas en temps normal ? Elle rappelle aussi que chaque intervenant d’un essai clinique doit suivre un nombre conséquent de recommandations regroupées sous le nom de « bonnes pratiques cliniques » visant à contrôler et minimiser le risque d’erreur de mettre sur le marché un produit inefficace, voir potentiellement dangereux (biais méthodologiques)
Retrouvez dans son debriefing ci-dessous le détail de son rapport :
Dans la conclusion de son rapport d’expertise, Christine Cotton explique que : « Les résultats fournis dans les différents rapports cliniques de Pfizer, ayant été examinés dans l'urgence par les différentes autorités sanitaires, tant en termes d'efficacité (cas symptomatiques, cas graves...), d'immunogénicité, que de sécurité ne peuvent pas être considérés comme intègres et fiables du point de vue des Bonnes Pratiques Cliniques, biaisant ainsi l'évaluation du rapport bénéfice/risque supposé favorable du vaccin Comirnaty. »
Elle conclut sur le fait que les nombreux risques identifiés et les informations manquantes, ont pour conséquence que « la poursuite de l’utilisation du vaccin Comirnaty en vie réelle présente un risque important pour la vie des personnes ». En tant qu’experte, elle juge « qu’il est nécessaire de suspendre en urgence tout vaccination Comirnaty, non seulement pour les populations pour lesquelles nous manquons d'informations à ce jour, mais aussi pour l’ensemble des populations ».
Les messages des autorités ne sont pas confirmés par les rapports de Pfizer
Les documents de Pfizer ne permettent pas de conclure sur l’efficacité vaccinale contre la contagion, la transmission et les formes graves (rapport du 10 décembre 2020).
En repartant sur le communique de presse de Pfizer du 14 décembre 2020, et page 73 du plan de gestion des risques rédigé par Pfizer ; les informations sur les risques et données manquantes sont les suivantes : utilisation chez les femmes enceintes, chez les immunodéprimés, chez les patients fragiles présentant des comorbidités (diabète), chez les patients souffrants de maladies auto-immunes ou inflammatoires, l’interaction avec d’autres vaccins et la tolérance à long terme.
En décembre 2020, ces informations étaient disponibles (page 73 du Plan de Gestion des Risques du 30 décembre 2020).
Elles sont toujours présentes à l’identique dans le Plan de Gestion des Risques mis à jour le 25 novembre 2021 (Page 111) – la seule différence est l’ajout du risque important de péricardite et myocardite.
Ceci montre bien l’incohérence entre les données factuelles des rapports et le message délivré aux Français par les pouvoirs publics, entre autres confirmé par le message que l’on peut voir ce jour sur le site de l’EMA : l’impact de la vaccination avec Comirnaty n’est pas encore connu pour la transmission.
Pour finir, le laboratoire Pfizer énumère le 9 avril 2021 dans la section Bénéfices inconnus et données manquantes, page 47 :
Les bénéfices inconnus et les lacunes dans les données associées au vaccin COVID-19 de Pfizer-BioNTech lorsqu'il est utilisé chez les adolescents âgés de 12 à 15 ans; ils sont les mêmes que ceux détaillés dans le mémorandum autorisant le vaccin pour une utilisation d'urgence chez les personnes âgées de 16 ans et plus. Ils sont relatifs à :
- Durée de la protection
- Efficacité dans certaines populations à haut risque de COVID-19 sévère
- Efficacité chez les personnes déjà infectées par le SARS-CoV-2
- Efficacité future du vaccin, influencée par les caractéristiques de la pandémie
- L'évolution du virus et/ou les effets potentiels des co-infections.
- Efficacité du vaccin contre l'infection asymptomatique
- Efficacité du vaccin contre les effets à long terme de la maladie COVID-19
- Efficacité du vaccin contre la mortalité
- Efficacité du vaccin contre la transmission du SARS-CoV-2. »
La longue liste ci-dessus concernant la non-connaissance d’un produit utilisé depuis près de six mois en vie réelle sur des millions de personnes apparaît plus qu’inquiétante. Pfizer reconnait ici, bien que de manière détournée, l’impuissance de son vaccin à agir contre les infections asymptomatiques, et donc de fait à freiner la transmission du virus, comme démontré dans le rapport d’expertise, le critère principal choisi ne pouvant prétendre à une quelconque efficacité en la matière. En dépit de ces incertitudes, la FDA autorisait l’utilisation d’urgence pour les 12-15 ans le 10 mai 2021.
La représentation nationale a pu être flouée
En juillet 2021, la représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat) a voté l’obligation vaccinale des soignants et d’autres corps sur une interprétation erronée des informations mises à disposition par les laboratoires. La responsabilité des décideurs nationaux est ainsi engagée, du fait que ces derniers n’ont pas fait le travail de revue habituel. Les membres de la commission mixte paritaire ont d’ailleurs fait l’objet d’une plainte pénale à ce sujet.
De plus, l’association BonSens.org avait aussi délivré un courrier aux députés et sénateurs dès juillet 2021 avertissant « vous ne pouvez voter sur des informations déloyales ». Le docteur en biochimie Jean-Francois Lesgards avait rédigé une lettre d’information à cet égard aux sénateurs ainsi qu’un document sur la toxicité de la protéine Spike – il a aussi rappelé dans une tribune ne pas être « antivax » mais « antispike », afin d’éviter le débat binaire que l’on retrouve dans les médias mainstream, qui réduisent les personnes opposées à la vaccination covid à des antivax non éduqués – une caractérisation désobligeante pour les nombreux chercheurs émettant des réserves pourtant argumentées sur ces pseudo-vaccins à ARN messager.
Des millions de Français « trompés »
En conséquence, c’est la vie de plus de 50 millions de Français qui ont été se faire vacciner sur la base des annonces du gouvernement qui pourrait être affectée.
L’avocat Eric Lazzarone a d’ailleurs porté plainte contre le laboratoire Pfizer sur la base des contrats, de type marchés publics, qui sont unilatéralement en faveur des laboratoires alors que ces derniers ne contribuent pas au fond d’assurance de l’ONIAM – (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux, des Affections Iatrogènes et des Infections Nosocomiales).
Le Dr Devilleger, cardiologue, ainsi que l’association BonSens.org, demandent la création d’une commission d’enquête sénatoriale sur les effets secondaires des injections anti-covid-19 de même que l'arrêt immédiat des injections, et ont lancé une pétition officielle (la pétition se trouve sur le lien suivant petitions.senat.fr/initiatives/i-917) sur le site du Sénat à cet effet. Étant donné l’aspect officiel de cette pétition, les signataires doivent s’identifier au travers du site franceconnect. Cette pétition a déjà recueilli près de 30 000 signataires. Un des administrateurs de l’association BonSens.org déclare « il est essentiel que l’on atteigne 100 000 signatures rapidement ».
Un scandale majeur se profile qui pourrait dépasser les plus grands scandales sanitaires de tous les temps.
Documents mis à disposition
1. Le rapport d’expertise préparé par Christine Cotton – téléchargeable, tous droits réservés (copyright)
2. Les diapositives de la présentation utilisées lors du debriefing de Christine Cotton
3. Le plan de gestion des risques Pfizer 2020
Voir aussi : Debriefing Essais Pfizer sur le vaccin anti-covid : Christine Cotton analyse et dénonce
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