Station spatiale internationale : fausse alerte au gaz toxique
Six astronautes avaient quitté mercredi 14 la partie américaine de la Station spatiale internationale (ISS) pour trouver refuge dans la partie russe à la suite du déclenchement d'une alarme de pression dans le circuit de refroidissement. Le patron de l'ESA (Agence spatiale européenne), Jean-Jacques Dordain, vient d'indiquer après vérification qu'il s'agissait d'une "fausse alerte", lors du colloque Perspective spatiale qui se déroulait à Paris mercredi. Et d'ajouter avec un sourire: "comme quoi, les Russes sont des gens accueillants". On craignait alors une fuite toxique d'ammoniac, un gaz incolore qui brûle les yeux et les poumons.
La NASA avait précédemment indiqué que les astronautes présents à bord de l'ISS, trois Russes, deux Américains et un Italien, étaient en sécurité et qu'ils s'étaient réfugiés dans le segment russe, après le déclenchement de l'alarme. Sur son compte Twitter, l'Agence spatial américaine avait expliqué que "les contrôleurs de vol de l'ISS ne savent pas si l'alarme a été déclenchée par un pic de pression, un capteur défectueux ou un problème informatique".
La Station spatiale internationale est divisée en deux parties administrées par des agences spatiales différentes: l'USOS (United States Orbital Segment), exploité par la NASA et les agences spatiales européenne, canadienne et japonaise, ainsi que le ROS (Russian Orbital Segment), exploité par l'agence spatiale russe, Roskosmos. A noter que l'ISS est ainsi l'un des rares domaines de la coopération russo-américaine qui n'a pas souffert de la dégradation des relations entre les deux pays suite à la crise en Ukraine.
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