Plus de 10.000 signataires réclament une liaison TGV Paris-Toulouse
Une pétition lancée par la mairie de Toulouse en faveur d'une desserte en TGV de la quatrième ville de France a recueilli plus de 10.000 signatures et sera remise aux candidats à la présidentielle, a indiqué vendredi la mairie.
"10.000 signatures recueillies en une semaine, c'est un signal fort qui montre que la mobilisation citoyenne est puissante. Chaque signature compte pour faire entendre la voix de Toulouse jusqu'à Paris", a déclaré Jean-Luc Moudenc, maire LR de Toulouse et président de Toulouse Métropole.
"Il faut aller plus loin et plus fort: j'invite toutes celles et ceux qui attendent la LGV à mobiliser leur entourage pour signer cette pétition", a-t-il ajouté. Une banderole géante incitant à signer le texte a été déployée sur la façade de la mairie, place du Capitole.
Une polémique avait débuté le 10 mars sur l'extension de la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse. Sur France Inter, M. Pepy avait dit "penser" que le TGV Paris-Bordeaux, récemment inauguré, était "le dernier pour le moment".
Le maire LR de Toulouse lui avait alors demandé le 15 mars la confirmation des "engagements" de la société en faveur du TGV Paris-Toulouse. Et le 20 mars, le président de la SNCF lui avait répondu qu'"il n'y a pas (en France) de projet de ligne à grande vitesse (LGV) qui soit en chantier".
La présidente PS du conseil régional d'Occitanie Carole Delga avait elle aussi souligné sa "détermination totale" pour "concrétiser au plus vite" cette ligne.
Le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), censé notamment relier en 2024 Paris à Toulouse, via Bordeaux, a été déclaré "d'utilité publique et urgent" en juin 2016. Il doit mettre Toulouse à un peu plus de 3 heures de la capitale, contre au moins 5h20 aujourd'hui.
Le TGV Paris-Bordeaux, qui ouvrira en juillet prochain, permettra déjà d'économiser une heure sur le trajet avec Toulouse, soit 4h20 environ. Le coût de l'ensemble du GPSO, y compris la LGV Bordeaux-Dax (2027), est estimé à 8,3 milliards d'euros.
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