Attentat de Nice : l'hommage national reporté à samedi en raison des intempéries
La cérémonie d'hommage national aux victimes de l'attentat du 14 juillet à Nice, qui devait avoir lieu vendredi matin, a été reportée à samedi en raison des fortes pluies dans la région, ont annoncé jeudi la mairie de Nice et l'Elysée.
"C'était le président de la République qui m'appelait", a expliqué aux élus niçois le président de la métropole et premier adjoint LR de la ville Christian Estrosi après avoir brièvement quitté la séance du conseil municipal: "Vu les conditions météorologiques, l'hommage national programmé demain (vendredi) matin est reporté à samedi matin". Cet hommage, le premier de ce type organisé hors de Paris, doit avoir lieu notamment en présence de François Hollande.
"Les conditions météorologiques très défavorables prévues demain à Nice ne permettent pas d’assurer le bon déroulement de la cérémonie", a de son côté expliqué l'Elysée dans un communiqué: "Le président de la République avec les associations de victimes et d’aide aux victimes, en lien avec la Ville de Nice, a donc décidé de reporter d'un jour cet hommage et donc de fixer la cérémonie le samedi 15 octobre 2016 à 11H00".
La cérémonie devait avoir lieu trois mois jour pour jour après l'attentat qui a fait 86 morts, dont de nombreux enfants, sur la Promenade des Anglais, après le feu d'artifice de la fête nationale.
Elle doit rassembler quelque 2.500 personnes - élus, délégations étrangères, familles endeuillées et victimes ayant survécu - autour du président de la République sur la Colline du Château, près du Vieux-Nice.
Les noms des 86 victimes décédées seront lus et une rose blanche sera déposée pour chacune d'entre elles par des élèves d'un lycée de Nice. Dix-neuf nationalités ont été frappées. Après la lecture d’un texte par un membre d’une famille de victimes, le chanteur Julien Clerc devait prêter sa voix aux disparus tout comme le choeur des enfants de l'Opéra de Nice.
Malgré l'approche de l'élection présidentielle, cet hommage devrait permettre de mettre, au moins provisoirement, entre parenthèses la polémique qui oppose la mairie de Nice au gouvernement autour du dispositif de sécurité déployé ce soir-là dans la ville.
Quand il était venu à Nice quatre jours après le drame pour observer une minute de silence aux côtés de la foule, le Premier ministre Manuel Valls avait été accueilli sous les huées et aux cris d'"Assassins!", "Démission!".
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