Après les attentats, Abaaoud se serait réfugié pendant quatre jours dans un buisson
Plus d'un mois après les attentats de Paris, Le Parisien révèle de nouvelles informations sur l'enquête concernant les terroristes, et notamment sur Abdelhamid Abaaoud, organisateur présumé des tueries, abatuut par le RAiD à Saint-Denis. Quelques heures après ces dernières, celui que tout le monde croyait en Syrie s'est réfugié dans un buisson en contrebas de l'A86 à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis. Il n'en est sorti que quatre jours plus tard.
Les policiers sont remontés jusqu'à sa planque grâce à un "témoignage décisif" obtenu le 16 novembre, explique Le Parisien. Le lendemain en début d'après-midi, ils installent une caméra et observent. Après de filature infructueuse, les enquêteurs voient une femme s'approcher des fourrés en téléphonant à 20h10. Ils reconnaissent alors Hasna Aït Boulahcen, la cousine d'Abaaoud. Stupéfaits, ils voient un homme sortir des bosquets une minute plus tard. L'air détaché, il avance à découvert, tandis que la femme s'agite de plus en plus. A 20h13, une deuxième silhouette émerge à son tour des buissons: Abaaoud, découvrent les policiers atterrés.
Après avoir rendu compte de cette découverte à sa hiérarchie, le dispositif de filature reçoit l'ordre de ne pas intervenir. Car Abaaoud porte alors un gilet fermé et l'on craint que celui-ci ne cache un gilet explosif. Le trio repart à pieds en discutant avant de monter dans un taxi que les policiers suivront.
Puis, le véhicule dépose les trois personnes rue Corbillon, à Saint-Denis. Les images de vidéosurveillance de la ville les montrent pénétrant par la porte d'un immeuble délabré, à 22h14. A l'aube, le Raid et la Brigade de recherche et d'intervention prennent l'immeuble d'assaut, conduisant à la mort d'Hasna Aït Boulahcen, d'Abdelhamid Abaaoud et d'un autre terroriste, probablement le troisième homme des attaques des terrasses.
L'examen du téléphone portable d'Abaaoud prouvera que ce dernier s'était réfugié dans son buisson quelques heures seulement après les attentats.
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