Alexandra Lamy, Nathalie Péchalat : Jean Dujardin se confie à "Elle" sur amours
Non, Jean Dujardin n'est pas un salaud qui a pris la grosse tête et trompé Alexandra Lamy, c'est un homme amoureux qui change la couche de sa fille avant de réviser ses scripts. Cette semaine, l'acteur est en opération séduction dans Elle, dont il fait la couverture, la première accordée à un homme depuis 2003. Dans une interview "vérité", le comédien se confie sur sa séparation avec Alexandra Lamy, sur sa relation avec sa femme, la patineuse Nathalie Péchalat, et sur l'homme qu'il voudrait être.
Quand il été oscarisé en 2012 pour son rôle dans The Artist de Michel Hazanavicius, ça lui est tombé dessus. "Je n’étais pas prêt à devenir connu, personne n’est préparé à ça. Je m’appelle Jean depuis quarante-trois ans et j’ai toujours la même tête", raconte Jean Dujardin. A partir de là, beaucoup de personnes ont dit qu'il avait pris la grosse tête. Puis, en novembre 2013, il s'est séparé d'Alexandra Lamy, qui partageait sa vie depuis dix ans. "Disons qu’il y a eu, dans la foulée, un amalgame avec ma séparation, lorsque Alexandra Lamy est partie", confie-t-il. "Vous devenez le salaud, et c’est plus simple comme ça aux yeux de beaucoup. Et puis il y a eu la sortie des Infidèles". Si le film a fait un carton au box office français avec plus de 2.300.000 entrées, il n'a pas arrangé l'image de Dujardin. "Peut-être le long-métrage était-il trop honnête. On ne voulait pas faire l’apologie de l’infidélité. On voulait observer ces hommes et en rire. Mais bon: tout ça mis bout à bout, j’avais en quelque sorte remporté le Grand Chelem. Je pense que ça a énervé", poursuit l'intéressé. "On s’attendait presque à ce que je finisse par confesser: + j’ai déconné, je ne me ressemble plus+. Mais je suis un bon gars. Je ne suis pas ce mec-là", conclut-il.
Mais ces heures sombres sont derrière lui. Depuis, il a rencontré la patineuse Alexandra Péchalat avec qui il a eu une petite fille, Jeanne, il y a quatre mois. "Je ne sais pas draguer, je me suis longtemps laissé faire, j'étais passif. Quand j'ai vu Nathalie, ma femme, à la télévision - je ne l'ai pas vue patiner mais parler -, elle m'a charmé. Et à ce moment-là, j'ai choisi ma vie. Je me suis repris en main, je me suis demandé ce dont j'avais envie, où j'en étais et hop, j'ai foncé", explique-t-il. "Je suis parti la rejoindre à Tokyo (où elle disputait les championnats du monde de patinage artistique, NDLR). Ça a été comme si je me mettais en scène dans ma vie amoureuse. Je me suis dit: +Je serai là pour cette femme, je vais la voir patiner, je vais m'intéresser au patinage! + Pour un passionné de rugby, c'est une vraie preuve d'amour", ajoute-t-il.
Et aujourd'hui, l'amour fou continue, les disputées effacées en un rien de temps. "Ma femme est très pragmatique et moi aussi. Elle me dit: + On l'évalue à combien, cette dispute? Rien ? Alors on l'évacue+. Elle connaît bien les hommes, elle a le mental des sportifs de haut niveau et réussit à tout faire passer avec le sourire", s'amuse Jean Dujardin.
Alors, pour elle et leur enfant, il voudrait être un "homme à la hauteur", titre de son prochain film, réalisé par Laurent Tirard et qui sortira le 4 mai dans les salles. "Etre un homme à la hauteur, c'est arriver à trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie familiale, explique le comédien. J'ai été un père très tôt, j'ai loupé des choses avec mes fils (Simon et Jules, nés respectivement en 2000 et 2001 de Gaëlle Demars, NDLR). À un moment, le boulot nous bouffe. Être à la hauteur, c'est pouvoir dire: Je vais faire la lecture de ce texte, mais avant je vais aller changer la couche de ma fille", conclut celui qui, pour que l'amour dure, conseille à tous les couples de "continuer à s'embrasser fougueusement".
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