Du #NoTwitterDay au #RudyKissMyAss, le flop des spécialistes de la "désinformation"
Dans une tribune donnée au "Monde", les fameux "fact-checkers" Tristan Mendès France, Julien Pain et Rudy Reichstadt ont appelé au boycott de Twitter (X) pour le 27 octobre, avec le #NoTwitterDay. Non seulement la démarche est paradoxale, mais leur proposition a reçu aujourd'hui la réponse brûlante des internautes : #RudyKissMyAss.
Fâchés par le trop-plein de liberté qui règne sur Twitter depuis qu'Elon Musk en a fait X, le trio de "spécialistes de la lutte contre la désinformation" — comme présentés par Le Monde — a décidé de protester. Pour lutter contre "désinformation, apologie du terrorisme, pédopornographie, incitation à la violence ou à la haine", ils ont voulu boycotter le réseau... sur le réseau. Pourquoi mettre en avant un mot-dièse tel que #NoTwitterDay si l'idée est de ne pas utiliser X ?
Pour la vidéaste et analyste politique Tatiana Ventôse, c'est clairement idiot : "Heureusement que ces gens sont des demeurés finis, imaginez les dégâts sur la démocratie si les serviteurs de la macronie avaient un cerveau... En ces temps difficiles, célébrons tout de même le fait que l'ennemi est hyper débile !", écrivait-elle le 24 octobre dernier, le lendemain de la publication de la tribune.
Quoi qu'il en soit, les internautes ont vite répondu avec une formule autrement léchée : #RudyKissMyAss. Nul besoin de traduire, l'idée semble claire. À 17 H 30, le #RudyKissMyAss trônait en première position de tendances, avec 242.000 publications, devant le #NoTwitterDay à 62.000.
Les internautes s'en sont donnés à cœur joie. Les publications mettant en exergue les déboires des trois "fact-checkers" sont légion :
Julien Pain, le type payé avec de l'argent public pour imposer ses mensonges, fait la grève de twitter aujourd'hui pour lutter contre la désinformation ! 🤡🤡🤡 #Rudyrendslargent #RudyKissMyAss #FondsMarianne #julienPainleMenteur pic.twitter.com/eOzwa6rBjr
— Docteur Alwest (@AlwestDocteur) October 27, 2023
Manifestement, les abonnés à la plateforme d'Elon Musk ne voient pas les "spécialistes de la lutte contre la désinformation" d'un bon œil.
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