Cancer de Johnny Hallyday : le portrait glaçant de l'homme qui a piraté le compte de Laura Smet
C’est un profil pour le moins inquiétant qu’a révélé l’enquête sur le piratage du compte de Laura Smet, la fille de Johnny Hallyday, qui amènera à l’aveu forcé sur le cancer du poumon qui ronge actuellement la star établie à Los Angeles.
Le 5 mars dernier en effet, le compte Facebook de Laura Smet affichait un message bouleversant. L’actrice annonçait que son père souffrait de la terrible maladie. La jeune femme a immédiatement démenti avoir posté le message, parlant d’un piratage de son compte, ce qui s’est avéré exact, malgré la véracité de l'information.
Restait à mettre la main sur celui qui avait réussi à prendre le contrôle du compte Facebook. Rapidement appréhendé par la police, c’est un portrait glacial que les premiers éléments de l'enquête dévoilent. Le pirate est en effet un homme de 35 ans, asocial à l’extrême, qui vit toujours chez ses parents et qui se reclut volontairement dans sa chambre. Habitant au quatrième étage d’une tour au nord de Paris, il consacrait une partie de son temps à pirater les comptes sur les réseaux sociaux de stars, de joueurs de foot et même d’un homme politique. Il recopiait le contenu d’échanges privés, voire intimes. C’est ainsi qu’il a pu connaître la maladie dont souffrait Johnny Hallyday. Il espionnait Laura Smet depuis deux ans.
Les rares fois où il est sorti de son appartement ces derniers mois ont été pour essayer de monnayer sa découverte auprès de journaux "people" qui ont d’ailleurs décliné la proposition.
Le 7 mars, deux jours après la publication du message qui entraînera l’enquête, le trentenaire a contacté Laura Smet pour la supplier de ne pas donner une suite judiciaire à l’affaire tout en la menaçant, dans le cas contraire, de rendre public des échanges personnels sur lesquels le pirate avait fait main basse.
L’homme a d’ailleurs des raisons de craindre la justice: il a déjà été condamné en février 2016 à six mois de prison avec sursis pour avoir espionné, toujours via du piratage de réseau social, la vie de l’animatrice Cécile de Menibus. Il pourrait bien cette fois se retrouver pour de bon derrière les barreaux.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.