Discussions sur 18 avions pour environ 2 milliards d'euros, selon Dassault
Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier, a indiqué mardi à l'AFP que les discussions sur l'acquisition de l'avion de combat Rafale par la Malaisie portaient sur 18 appareils pour un montant d'environ 2 milliards d'euros.
"Les discussions portent sur l'achat de 18 appareils" pour un montant "autour de deux milliards d'euros", a-t-il déclaré en marge d'une visite du président François Hollande sur la base aérienne malaisienne de Subang, à la périphérie de Kuala Lumpur.
"Il n'y a rien de finalisé donc nous restons humbles devant les discussions qui restent à venir", a toutefois souligné le PDG de Dassault Aviation à l'issue d'une démonstration en vol de l'avion de chasse français sous les yeux du président Hollande et des ministres de la Défense des deux pays, Jean-Yves Le Drian et Hishammuddin Hussein.
"Il fallait d'abord démontrer que l'avion était le meilleur et il faut ensuite trouver les bons accords contractuels" ce qui est "en cours", a-t-il relevé.
Pour Eric Trappier, la visite de François Hollande en Malaisie mardi est "une étape importante, politique" qui "renforce une fois de plus les liens entre les deux pays, principalement dans le domaine de la défense et de ses équipements".
Mais "on n'a pas fini" même si la Malaisie considère "sérieusement cette acquisition", a-t-il insisté.
Le Premier ministre malaisien, Najib Razak, avait confirmé un peu plus tôt mardi l'intérêt de son pays pour le Rafale, à l'issue d'un entretien avec François Hollande à Putrajaya, la capitale administrative malaisienne.
A ses côtés, le président français a assuré que la France avait "confiance" en Kuala Lumpur pour acquérir le Rafale "le moment venu".
La Malaisie doit remplacer sa flotte de MiG-29 russes dans les prochaines années. Outre le Rafale, le F-18 américain, le Suédois Gripen ou l'Eurofighter sont sur les rangs.
François Hollande poursuivait mardi en Malaisie une tournée en Asie du Sud-Est qu'il avait entamée dimanche et lundi à Singapour et qu'il devait achever mercredi en Indonésie. Sauf surprise, il s'agira de sa dernière tournée internationale avant la fin de son mandat à la mi-mai.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.