Fêtes de Bayonne 2017 : plus d'un million de visiteurs "dans un bon climat"
La 81e édition des Fêtes de Bayonne, l'un des plus grands rassemblements populaires au monde qui s'est achevé ce dimanche, a attiré au total plus d'un million de visiteurs "dans un bon climat", a souligné mercredi la sous-préfète de Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), Catherine Séguin.
Après une chute de 20% de la fréquentation en 2016, année marquée par plusieurs attentats en France, notamment celui du 14 juillet à Nice, l'édition 2017 de ces fêtes populaires, qui ont eu lieu du 26 au 30 juillet, a retrouvé l'affluence des années fastes.
"Nous sommes vraisemblablement à plus d'un million de +festayres+ ("fêtards", en gascon) sur cinq jours", a déclaré devant la presse le maire de Bayonne, Jean-René Etchegaray.
Cette année encore, un dispositif de sécurité exceptionnel avait été déployé. Aucun accident grave n'a été constaté durant ces cinq jours. "Je pense que le festayre a eu un comportement de meilleure qualité que les années antérieures", avec un nombre d'infractions constatées en baisse, a déclaré Catherine Séguin.
Plus d'un millier d'agents de l'État ont été déployés quotidiennement pour assurer la sécurité, avec contrôle de 59 trains par la Police aux Frontières (PAF), contrôles routiers des gendarmes, etc. Dans le périmètre des festivités lui-même, la police a procédé à 37 interpellations et 30 garde à vue.
Les sapeurs-pompiers ont effectué 337 interventions, avec plus de 1.500 personnes prises en charge par le Samu durant ces cinq jours de fêtes.
Le procureur de la République de Bayonne, Samuel Vuelta-Simon, a noté une baisse du nombre de mineurs concernés par ces interventions, 6% contre 10% l'an dernier.
Seul incident notable, un homme a été condamné mardi en comparution immédiate à douze mois de prison avec sursis pour avoir violemment mordu une jeune femme, à deux reprises, à la joue et à l'oreille, dans la nuit du 28 au 29 juillet.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.