Canicule : les endroits frais, ouverts gratuitement au public, recensés par les mairies
A quelques semaines de l'été, le soleil commence à frapper fort, très fort. Les prochains jours risquent donc d'être difficiles à tel point que plusieurs départements ont été placés en vigilance canicule ce mardi 13 par Météo France. En cette période de grande chaleur, la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn a donc décidé de prendre les choses en main, appelant à prendre des mesures de prévention avant qu'il ne soit trop tard.
Ainsi, à l'occasion d'une réunion des partenaires du Plan national canicule, lundi 12, elle a expliqué avoir demandé aux mairies de faire un "recensement" des lieux, ouverts gratuitement au public, où les personnes vulnérables pourraient aller se rafraîchir lors de fortes chaleurs. La ministre a également profité de cet entretien pour mettre en lumière le problème des patients dont les traitements psychiatriques sont lourds. Ces derniers pourraient ainsi se retrouver en difficulté car ils ne pensent pas à s'hydrater. "On va alerter les hôpitaux psychiatriques de la nécessité de faire un effort particulier pour les personnes sous traitements", a-t-elle affirmé.
En parallèle, la ministre a également rappelé l'importance de la solidarité entre les citoyens. "Chacun doit avoir un regard attentif aux gens de la rue, apporter une bouteille d'eau, appeler le 15. Tout le monde est concerné", a-t-elle ajouté.
Pour rappel, pour que la canicule soit avérée, le niveau de très fortes chaleurs doit être le même le jour et la nuit pendant trois jours consécutifs, entraînant ainsi une extrême fatigue. La France a encore en mémoire l'épisode de très forte chaleur de l'été 2015 qui s'était installé dans la durée. Selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), elle avait provoqué une surmortalité responsable de 3.300 décès.
Et pour éviter que cela ne se reproduise, le gouvernement compte sur le Plan national canicule, mis en place tous les ans du 1e juin au 1e septembre depuis la canicule de 2003 (qui avait provoqué la mort d'environ 15.000 personnes). Il comporte quatre niveaux de dangerosité définis par l'Etat, lesquels servent à définir les actions de prévention et d'information à mettre en place.
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