Infos utiles et fessée : le "livret des parents" est arrivé (DOCUMENT)
Que faire, comment et quand? Grand moment de bonheur dans une vie, l'attente de son premier enfant fait aussi et surtout naître de nombreuses questions pour les futurs parents. C'est pour y répondre et leur apporter des "ressources sur lesquelles s'appuyer" que le ministère des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes envoie depuis lundi 11 à tous les couples un Livret des parents entre les quatrième et cinquième mois de grossesse.
"Il n’y a pas de méthode toute faite pour devenir parent, pas de règle toute faite qu’il suffirait d’appliquer, mais il existe des ressources sur lesquelles s’appuyer", entame ainsi ce livret de 16 pages destiné à rassurer les futurs parents. L'objectif, est de "déculpabiliser les parents et (d')insiste(r) sur la parentalité", a précisé Laurence Rossignol lors de la présentation à la presse du livret, début avril. Et la ministre avait également précisé au passage que le document s'adressait bien "aussi aux mères qui vivent seules leur grossesse".
Des numéros et adresses utiles, beaucoup d'information et de pédagogie: le livret se veut plutôt consensuel, sorte de recueil compulsant les conseils précieux que peuvent prodiguer parents et grands-parents à leurs enfants qui attendant un bébé. Mais un point a soulevé un début de polémique.
Le paragraphe intitulé "Et les recours aux punitions corporelles?" a ainsi été diversement accueilli. Salué par les opposants à la fessée (ou la gifle), il a été fraîchement accueilli par d'autres. Un sujet sur lequel le gouvernement s'est refusé à légiférer, notamment après que la France ait été condamnée par le Conseil de l'Europe en mars 2015, mais qu'il tente de faire passer par une espèce de "soft power". Il s'agit ainsi de sensibiliser, plus que de sanctionner ou pointer du doigt, les futurs parents.
(Lire ci-dessous la version dématérialisée du Livret des parents)
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.