Jeu, set et match
ÉDITO — Il s'agit selon moi de sa plus grande victoire. En tout cas la plus symbolique. Et pour cela, Novak Djokovic devrait être élevé au rang de source d'inspiration pour les parents et les enfants.
En effet, il est autorisé à participer à Wimbledon 2022, bien qu'il ne soit pas vacciné, « car les vaccins (anti-covid) ne sont pas obligatoires », a déclaré Mary Bolton, directrice générale du All England Club.
Une fois de plus, Wimbledon, temple du tennis et des traditions, marque sa position unique dans le monde du sport et permet par là de montrer au monde entier que quand on veut faire différemment, faire pas comme les autres, faire autrement comme le politiquement correct l'exige, quand on le veut vraiment, on peut le faire.
Évidemment, il y a un prix à payer. Mais cela ne rend la chose que plus gratifiante et glorieuse. La croisade de Novak Djokovic en est l'exemple parfait.
Voir aussi : Novak Djokovic prêt à sacrifier Roland-Garros et Wimbledon pour "la liberté de choisir"
Tenant du titre, il va pouvoir ainsi le défendre et se défendre. Se défendre contre ceux qui, au sein tant des instances tennistiques que des joueurs et joueuses, l'ont taxé de démagogie. Et même, carrément, pour certains, de tenir des propos complotistes et dangereux pour la santé des personnes, vu son aura, lui qui, de fait, est devenu malgré lui le leader des anti-pass dans le monde.
Et pourtant « Nole » (son surnom) a simplement fait usage de son droit à choisir, de se faire vacciner ou pas. Jamais il n'a appelé quiconque, publiquement, à ne pas se faire vacciner.
Voir aussi : Sportifs et vaccins : l'important, c'est de participer ?
Au-delà du manque à gagner substantiel de cette année quasi-blanche, du fait que, interdit de pratiquer parce que non-vacciné, il n'a pas pu exercer son art, « Le Djoker » (son autre surnom) n'a pas pu poursuivre sa quête du « Graal », dans la course au record qui l'oppose à Roger Federer et Rafael Nadal concernant les victoires en Grand Chelem [1].
À cet égard, Monsieur (!) Djokovic a eu cette phrase formidable : « Aucun titre du Grand Chelem ne vaut qu'on mette en péril sa santé. »
En outre, en début d'année, sa position lui a valu d'être interdit de défendre son titre en Australie, expulsé qu'il a été à cet égard, après un feuilleton judiciaire rocambolesque de près de 15 jours.
En cela, il serait justice que, bien davantage qu'il ne l'est déjà pour ce qui est du sportif, cet homme extraordinaire, cet adulte merveilleusement à contre-courant de la pensée unique [2], imperméable à la pression tant sur le terrain que dans la vie, donc, il serait justice que Novak Djokovic devienne l'idole des enfants, et que tous les parents du monde le citent en exemple comme « la » référence absolue en la matière.
Pour toutes ces raisons, je lui souhaite de remporter cette année encore le tournoi de Wimbledon, puis d'enchaîner avec Flushing Meadows. Et Roland-Garros avant, puisqu'il est pour l'instant autorisé à y participer.
[1] Rafael Nadal a beau avoir désormais un titre de plus (21) en Grand Chelem que Novak Djokovic et Roger Federer, pour moi il n'y a pas photo, le plus fort de ces trois immenses champions, c'est le Serbe :
il a un ratio de victoires sur les deux autres qui est très largement positif, il est le seul à avoir battu Nadal (et deux fois) à Roland Garros, et quand les trois lascars sont à leur sommet, c'est toujours « Djoko » qui gagne.
[2] et dans le match juridique que la paire Pfizer et Moderna mènent pour obtenir des approbations pour pouvoir inoculer leurs « thérapie » Covid-19 (et autres) à tous les enfants du monde, c'est d'un Novak Djokovic en très grande forme que chacun d'eux a besoin, comme partenaire de double, contre cette paire de « joueurs » en blouse blanche encore sur ce marché ; AstraZeneca et Johnson & Johnson étant d'ores et déjà « Out ! »
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