Le Nouveau Front Populaire joue des coudes. Le nouveau gouvernement, un jeu de Casse-Tête  ?

La trêve olympique est en place sur ordre de Jupiter, qui en grand seigneur nous a largement régalé d’une cérémonie qui ne laissera personne indifférent. Surtout pas l’information puisque l’on continue d'avoir une fâcheuse tendance à prendre nos désirs pour des réalités, en mettant en avant des sondages aux nombreux biais, qui montreraient que l’ultra majorité aurait apprécié la régalade. Mais, alors pourquoi donc est-ce que le CIO a retiré la vidéo de son site ? Revenons à cette trêve. Alors que les combats font rage au Moyen-Orient et sur le front ukrainien, n’eut-il pas été préférable que Macron fît usage de son joker pour demander la trêve, la vraie, dans sa définition primaire, à savoir une cessation provisoire des combats, par convention des belligérants ? 

Sur le front intérieur, l’équipe de France fait le plein de médailles, et Jupiter le plein de selfies avec les médaillés.  Il n’en rate pas une.  Alors trêve pour les uns, n’est pas trêve pour les autres ! Sur le front du gouvernement, toujours rien à l’horizon, et Gabriel Attal est donc toujours premier ministre démissionnaire, après que la tentative de proposition d’un premier ministre fut balayée d'un revers de la main par « Rocky Macrona. » Cependant, dans les rangs du Nouveau Front Populaire, cela gazouille.  Eh oui ! C’est l’époque des cigales.

Lucie Castets, future Premier Ministre NFP putative (1) s'est donc empressée de gazouiller, qu'elle prévoit déjà son premier déplacement de candidate à Matignon. Ce sera peut-être à Marseille, a-t-elle dit pour montrer qu'elle n'est pas une candidature techno-parisienne.

En effet, cette dame que le Nouveau Front populaire a proposée est haut fonctionnaire. Cette dame que le NFP compte imposer, devrais-je plutôt dire. Car, bien qu'elle ait été éconduite par Emmanuel Macron (trop jeune qu'elle est, j'imagine, pour pouvoir lui plaire, J'entends par là pour qu'il accepte qu'elle forme avec lui le couple de l'exécutif : « président de la République et premier Ministre »), les leaders NFP l'ont assuré : « Elle sera bien nommée après les Jeux olympiques. »

Et, toc !

Lucie Castets a été choisie pour prendre la tête d'un gouvernement de gauche. Tous les partis politiques de l'accord (la France insoumise, le Parti socialiste, les écologistes et le Parti communiste) ont assuré soutenir cette candidate de consensus, dans un communiqué, le 23 juillet : « L'enjeu, c'est bien-sûr d'aller à Matignon. Un espoir s'est levé avec le résultat des élections. La logique institutionnelle est que le Président forme un gouvernement sur la base de ce résultat. »

Ne leur en déplaise, Sa Majesté Emmanuel 1ᵉʳ, elle, ne l'entend pas de cette oreille. Le locataire actuel de l’Élysée a fermement indiqué que Lucie Castets ne sera pas nommée Premier Ministre. Idem toute autre personnalité ayant pour ambition de prendre la tête d'un gouvernement de gauche. Le chef de l'État n'a qu'un seul scénario en tête (le sien), celui de nommer à Matignon le chef d'un gouvernement de coalition, disposant d'un soutien majoritaire à l'Assemblée nationale.

Qu'importe ! Le NFP persiste et signe : « Pour nous, elle sera nommée après les Jeux olympiques. On est dans cette optique-là. », a confié à Politico, une conseillère de gauche. Cette dernière semble avoir perçu dans l'expression du président de la République, « une absence de refus catégorique » pour Lucie. (2)

En tout cas, si Emmanuel Macron veut faire en même temps dans la continuité et en respectant la logique qui est la sienne, c'est vrai que, phonétiquement, Lucie « Castets » est la candidate Premier Ministre idéale. Jean Castex confirme.

Pardi !

Pour ce qui est de la continuité, difficile de faire mieux que « Castex-Castets. » Et, phonétiquement, avec « Castets » Premier Ministre, effectivement, ça va être un véritable « casse-tête » pour former un gouvernement qui, sans la majorité requise à l'Assemblée nationale, ne sera pas à coup sûr renversé par une motion de censure, le jour même de son investiture.

À moins bien sûr que le baiser du 26 juillet 2024 entre Amélie Castera et Emmanuel Macron pour le consoler de s’être fait siffler sous la pluie, vienne changer la donne. Et oui, l’affaire Castéra est devenue un vrai Castets.

1) « Je suis déterminée ! », a-t-elle indiqué, jeudi 25 juillet, au micro de BFMTV.

2) si le prénom de Madame Castest se fût orthographié « Lucy », là oui sans doute qu'elle aurait pu séduire Emmanuel Macron. Diable ! « Lucy » est le prénom qui a été donné à l’australopithèque dont le squelette a été découvert en 1974, à qui l'on prête d'être l'ancêtre des humains d'aujourd'hui.  Tout comme se dire d'ailleurs qu'avec Lucie faire est possible.