Animaux en captivité : les cirques traditionnels veulent rencontrer Hulot

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 16 août 2017 - 16:43
Image
Les dompteurs du cirque Pinder nourissent deux éléphants le 11 juillet 2013, au zoo du "Parc de la T
Crédits
© PHILIPPE DESMAZES / AFP/Archives
Les dompteurs du cirque Pinder nourissent deux éléphants le 11 juillet 2013, au zoo du "Parc de la Tête d'Or" Zoo à Lyon (sud-est)
© PHILIPPE DESMAZES / AFP/Archives

Le Collectif des cirques, qui représente les cirques traditionnels, demande à rencontrer "de toute urgence" Nicolas Hulot pour examiner avec lui ses "projets" pour ce secteur, après ses propos sur le bien-être animal, dans des courriers rendus publics mercredi.

Le ministre de la Transition écologique avait déclaré début août qu'il n'était "pas favorable à la captivité des animaux, pas favorable à l'idée qu'on fasse du spectacle avec cette activité-là", à propos de l'interdiction de la reproduction des dauphins et des orques en captivité, contestée notamment par le Marineland d'Antibes.

Il avait annoncé vouloir "créer un groupe de réflexion sur le bien-être animal".

Cette prise de position a créé "un grand désarroi parmi les entreprises de cirques traditionnelles", c'est-à-dire avec des animaux, écrit le Collectif dans une lettre à Nicolas Hulot datée du 14 août.

Dans un courrier similaire destiné au président Emmanuel Macron, il qualifie de "provocation" les propos de M. Hulot et dénonce, "de la part des pouvoirs publics (...), une absence de volonté d'accompagnement" de la filière alors qu'elle connaît "une baisse alarmante de (son) activité".

"L'exaspération de nos adhérents est à son comble, certains que la fin de leur activité est programmée", écrit le Collectif. "Il s'agit de la survie d'un élément important de notre patrimoine culturel commun", ajoute-t-il dans ce courrier.

Il souhaite rencontrer Nicolas Hulot avant une "réunion plénière" du Collectif prévue le 4 septembre.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.