À Berlin, Attal fait du pied à Scholz et appelle à un "sursaut franco-allemand"

Auteur(s)
France-Soir, avec AFP
Publié le 05 février 2024 - 20:05
Image
Attal nommé Premier ministre
Crédits
F. Froger / Z9 pour France-Soir
F. Froger / Z9 pour France-Soir

Les élections européennes approchant, Gabriel Attal s'est rendu en Allemagne pour y rencontrer Olaf Scholz, contrer la montée du "populisme" et appeler au "sursaut franco-allemand". Entre le conflit russo-ukrainien, le marché de l'électricité et la crise agricole, il y a du pain sur la planche.

C'est le premier déplacement à l'étranger du Premier ministre. Il a donc sorti la fanfare : "On mesure la force de l'Europe à la solidité de l'amitié franco-allemande, que nos deux nations avancent ensemble et l'Europe accélère, se développe et retrouve ses habits de puissance ; que nos deux nations se divisent et l'Europe tout entière hésite", a-t-il récité à l'ambassade française.

Et de mettre en garde contre la "brèche de la division" entre les deux pays : "C'est celle qu'attendent les populistes, celle dont se repaissent les extrêmes, guettant la moindre de nos différences pour flatter les plus bas instincts et tenter de saborder l'Europe".

Il faut dire qu'entre Paris et Berlin, les points de frictions sont nombreux, même si les responsables des deux pays affichent leur détermination à remettre la relation sur les rails. Que ce soit sur la question du marché de l'électricité, celle de la défense avec la guerre en Ukraine, de la place du nucléaire ou du pacte européen de stabilité budgétaire, rien n'est encore gagné en termes d'amitié. D'ailleurs, Gabriel Attal le sait : "Il y a toujours des moments difficiles dans la relation entre la France et l'Allemagne. Mais ces moments ne doivent jamais nous faire reculer" et "jamais nous faire renoncer", a-t-il assuré, faisant écho aux propos d'Emmanuel Macron.

Comme le rapporte l'AFP, les deux responsables tiendront une conférence de presse commune, puis dîneront avec leurs délégations à la chancellerie. Au menu, principalement l'Ukraine, l'énergie et les agriculteurs. Pas nécessairement dans cet ordre...

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

26/12 à 14:34
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.