Bernard Cazeneuve à propos de Sivens : "jamais je n'ai pensé à démissionner"

Auteur(s)
Victor Lefebvre
Publié le 03 novembre 2014 - 11:37
Mis à jour le 06 novembre 2014 - 18:28
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Bernard Cazeneuve au micro de RTL
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Pour Bernard Cazeneuve, "les propos de Jean-Vincent Placé et François de Rugy sont extraordinairement blessants"
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Bernard Cazeneuve était ce lundi l'invité de RTL. Le ministre de l'Intérieur a répondu aux attaques que lui ont valu la polémique du barrage de Sivens.

Le barrage de Sivens

"Ce qui s'est passé à Sivens doit appeler à une réflexion collective. Les propos de Jean-Vincent Placé et François de Rugy sont extraordinairement blessants. Ce n'est pas ma conception de la politique. Jean-Luc Mélenchon explique que j'ai donné des instructions de violences policières et demande ma démission. Tout cela est faux, j'ai donné les instructions inverses car je connaissais la situation de tension sur place. Une enquête judiciaire en cours établira la vérité. Jamais je n'ai pensé à démissionner. Un chef ne laisse pas ses troupes sur le bord du chemin quand elles sont attaquées".

 

Le démantellement de cellules terroristes

"Je n'ai à confirmer aucune note classifiée. Ce que je peux dire, c'est que tous les jours mes services protègent, démantèlent des réseaux, déjouent des actes qui pourraient avoir des conséquences dramatiques. On ne parle pas de tout ce qui se fait tranquillement mais de ce qui ne va pas."

 

Les migrants de Calais

"Je vais dire aux Calaisiens qu'il y a un problème humanitaire sérieux. Beaucoup de migrants relèvent de l'asile politique. Ils ne viennent pas parce qu'ils sont fascinés par le système Schengen. J'ai demandé la mise en place d'un accueil de jour. Je voudrais qu'on sorte les migrants des réseaux de l'immigration irrégulière et qu'on leur propose l'asile. Des forces supplémentaires ont été envoyées pour protéger le port mais aussi pour démanteler ces filières. Le problème de Calais est à la fois un problème européen, franco-britannique et franco-français".

 

Marine Le Pen

"J'accepterais un débat formel avec elle, mais si c'est pour aller au fond des choses. Si c'est un pugilat qui permettrait à Madame Le Pen de dire des mensonges, non. Je souhaite bien du courage à celui qui voudrait l'organiser".

 

 

 

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