Burkini : les premières amendes tombent

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 17 août 2016 - 09:41
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Une femme en burkini sur une plage de Marseille.
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Le port du burkini dans les villes où il est interdit est passible d'une amende de 38 euros.
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Trois femmes ont été verbalisées sur les plages de Cannes après l'arrêté du maire LR David Lisnard, suivi par d'autres édiles de villes côtières, banissant le burkini. Le tarif pour celle qui vienne malgré tout se baigner dans cette tenue: 38 euros.

Trois femmes ont été verbalisées le week-end dernier sur les plages de Cannes (Alpes-Maritimes), qui a interdit le port de ces tenues de bain couvrantes, rapporte le Parisien/Aujourd'hui en France dans son édition de mercredi.

Les trois femmes, âgées de 29, 32 et 57 ans, ont dû s'acquitter d'une amende de 38 euros lors du week-end du 15 août, a indiqué le cabinet du maire LR David Lisnard au quotidien.

Six autres femmes se baignant en étant couvertes ont également été rappelées à l'ordre, sans être verbalisées, et "ont quitté la plage sans faire de difficulté", a-t-on précisé de même source au journal.

En pleine polémique sur le burkini, plusieurs mairies côtières de France, de Corse jusqu'au Pas-de-Calais, ont pris des arrêtés pour interdire ce type de tenue de plage couvrant le corps et la tête des femmes, parfois même sans avoir constaté son usage.

La mairie de Cannes est la première cet été à s'être opposée, le 27 juillet, à "une tenue de plage manifestant de manière ostentatoire une appartenance religieuse, alors que la France et les lieux de culte religieux sont actuellement la cible d’attaques terroristes".

Mandelieu-la-Napoule, voisine de Cannes, avait pris en toute discrétion un arrêté similaire dès juillet 2013, "à partir de faits constatés", selon le service communication de la ville. Celui-ci a été copié textuellement par les autres mairies sur sa définition des tenues interdites. L'accès aux plages y est "interdit à toute personne n'ayant pas une tenue correcte, respectueuse des bonnes moeurs et de la laïcité".

Après avoir été débouté par le tribunal administratif de Nice, le Collectif contre l'islamophobie en France (CCIF) attend une décision du Conseil d'Etat sur la légalité de l'arrêté de Cannes, qu'il conteste.

 

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