Bygmalion : le siège de l’UMP à nouveau perquisitionné

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PP
Publié le 29 octobre 2014 - 18:19
Mis à jour le 05 novembre 2014 - 18:46
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Le siège de l'UMP, à Paris.
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©Charles Platiau/Reuters
Le siège de l'UMP a déjà été perquisitionné plusieurs fois, comme ici le 26 mai 2014.
©Charles Platiau/Reuters
Une double perquisition a été menée ce mercredi après-midi au siège de l’UMP. Dans le viseur des enquêteurs: l’affaire Bygmalion et les pénalités infligées à Nicolas Sarkozy par le Conseil Constitutionnel.

C’est presque devenu une habitude. Ce mercredi après-midi, les enquêteurs ont mené des perquisitions au siège de l’UMP, situé au 238 rue de Vaugirard, à Paris.

Selon les informations de BFMTV et d’Europe-1, les policiers ont perquisitionné les locaux du principal parti d’opposition dans le cadre de deux affaires différentes: Bygmalion et le dossier des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy suite au dépassement du plafond des dépenses pour sa campagne de 2012.

En ce qui concerne l’affaire Bygmalion, les juges ont déjà mis en examen Bastien Millot et Guy Alvès en tant qu’ex-dirigeants de la société. Tous deux sont soupçonnés d’avoir participé au présumé système de fausses factures qui visait à imputer sur les comptes de l’UMP une partie des frais de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. Un dépassement qui pourrait aller jusqu’à une vingtaine de millions d’euros, selon certaines sources. 

Nicolas Sarkozy a toujours nié avoir eu connaissance de ce système. Une défense confirmée par Jérôme Lavrilleux, directeur adjoint de la campagne de 2012 qui vient de quitter l’UMP, qui avait déclaré: "s'il dit qu'il n'en a jamais entendu parler lui-même, je n'ai aucune raison de remettre en cause sa parole".

La seconde perquisition concerne donc les pénalités infligées à l’ex-président suite au rejet de ses comptes de campagne. Il s’agit de 150.000 euros d’avance et de 363.615 euros de dépassement constaté par le Conseil Constitutionnel.

Les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy, pourtant responsable en tant que personne physique et donc redevable de ces sommes à titre personnel, de les avoir fait payer par l’UMP.

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