Crues et inondations : pourquoi l'état de catastrophe naturelle n'a pas encore été décrété (vidéo)
La décrue de la Seine s'est amorcée mardi 30. L'heure du bilan pour de nombreux habitants sinistrés qui attendent aussi de découvrir quelles zones seront classées en situation de catastrophe naturelle, élément important pour les assurances.
Cependant, plus de deux semaines après les premiers débordements, les arrêtés en ce sens n'ont toujours pas été pris. Il serait en effet trop tôt pour cela selon Brune Poirson, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Ecologie.
Voir: Crues - "Vigilance" à Paris sur les remontées d'eau des nappes phréatiques
Interrogée ce mercredi 31 par le député de Seine-et-Marne (département particulièrement touché) Yves Jégo sur la mise en place de l'état de catastrophe naturelle, elle a répondu: "il est trop tôt aujourd'hui pour faire un bilan complet des conséquences de inondations et nous (le gouvernement, NDLR) devons attendre la décrue avant de prendre les arrêtés de catastrophe naturelle".
Une décisions qui semble logique afin que l'ensemble des sinistrés soient traités simultanément, mais qui pourrait prendre du temps. La décrue de la Seine s'annonce en effet lente. De l'Aube à la Seine-Maritime, 11 départements sont encore en vigilance orange inondation le long du fleuve et de ses affluents et le risque de nouvelle précipitations demeure.
Nous devons attendre la décrue avant de pouvoir prendre les arrêtés de catastrophes naturelles mais le @gouvernementFR est prêt. #inondations #QAG #DirectAN pic.twitter.com/z3sCRzrrtM
— Brune Poirson (@brunepoirson) 31 janvier 2018
Toutefois, Brune Poirson a assuré que le gouvernement était "prêt" à prendre ces arrêtés dès que la situation s'y prêtera.
Elle a également évoqué la nécessité de miser sur l'"anticipation" et la "prévention" pour lutter contre les inondations car "avec les conséquences du réchauffement climatique, nous n'empêcheront pas les rivières de déborder".
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