François Hollande juge que des frappes aériennes en Syrie seront "nécessaires"
Le président de la République a estimé lundi 14 que la France devra mener des frappes aériennes contre le groupe djihadiste Daech (acronyme arabe de l'Etat islamique) en Syrie. "Nous avons annoncé des vols de reconnaissance permettant d'envisager des frappes si c'était nécessaire, et ce sera nécessaire en Syrie", a déclaré François Hollande lors d'une conférence de presse commune avec son homologue nigérian, Muhammadu Buhari, à Paris.
Une déclaration qui s'inscrit dans la continuité de la conférence de presse présidentielle semestrielle au cours de laquelle le chef de l'Etat avait fait par de sa volonté de voir l'aviation française bombardé des positions tenus par les terroristes en Syrie comme c'est déjà la cas en Irak dans le cadre de l'opération Chammal effectué en coopération avec la coalition internationale contre Daech.
D'ors et déjà, l'armée française a mené des opérations aériennes de renseignement mardi et mercredi dernier afin de préparer des frappes aériennes. Le Parlement français doit débattre mardi, sans vote, de cet engagement militaire en Syrie. Le président français a également comparé le groupe Etat islamique avec le groupe islamiste Boko Haram, actif dans le nord-est du Nigeria et les pays voisins.
"C'est la raison pour laquelle la France a déjà depuis longtemps - en intervenant au Mali, en soutenant les pays du lac Tchad - engagé le combat contre le terrorisme et contre Daesh", a fait savoir François Hollande. Rappelant aussi que la France est engagée aux côtés du Nigeria et des autres pays qui luttent contre Boko Haram (Niger, Cameroun, Bénin et Tchad), notamment par le biais d'opérations de renseignement.
"Nous proposons d'avoir encore une réunion dans ce cadre-là, pour que nous puissions renforcer encore notre appui et échanger encore davantage d'informations de renseignement et de moyens pour lutter contre Boko Haram", a déclaré le président de la République.
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