Laurent Fabius : "le tourisme, c'est un trésor national"
La décision de Manuel Valls de rembourser le voyage de ses enfants avec lui à Berlin
"Je pense que cette décision est sage. J'espère que ça va clore la polémique".
"Le déplacement lui-même est parfaitement justifiable. Ca créé beaucoup de polémique. Les personnages publics doivent être très attentifs. Il faut qu'ils pensent aux interprétations qui peuvent en découler. Je crois que la décision prise est la bonne. Il n'y a pas eu de tromperie par rapport à la vérité".
"J'espère qu'on va pouvoir passer à autre chose".
Conférence sur le climat, séance de négociations
"J'aurai en face en moi 196 parties. L'objectif c'est de rédiger un texte qui conduit à limiter l'élévation de la température à 2°C et il faut qu'à la fin de la conférence tout le monde approuve le texte. Il est en train d'être élaboré".
"Il y aura un accord contraignant universel et durable. Chaque pays va dire +voilà mes objectif pour 2025/2030+. Il y aura aussi des décisions en matière de finance et de technologie".
"Il faut que tous ces pays qui ont des situations différentes se mettent d'accord sur un texte. C'est difficile mais indispensable".
Gestion des migrants: Cécile Duflot dénonce un "Waterloo moral"
"Il y a beaucoup de migrants qui viennent. Qu'est-ce qu'on en fait? On ne peut pas accueillir tous les migrants du monde. On essaie d'être ferme et en même temps humain".
Désignation du nouvel ambassadeur français au Vatican
"Chaque pays propose un ambassadeur. Le Vatican agrée ou n'agrée pas. Pour le moment, il n'a pas agréé. Il n'a pas donné de raison. Pour le moment, il y a une proposition qui a été faite par le gouvernement français. Aujourd'hui, on ne change pas notre choix".
Traité transatlantique, création de tribunaux arbitraux
"L'idée de ce traité c'est de développer le commerce entre les Etats-Unis et l'Europe mais il faut voir les conditions. Nous sommes pour, à condition que ce soit bénéfique pour nous, les Européens".
"Il faut discuter. Il ne faut pas avoir d'a priori. Ca va demander du temps et ça va demander qu'on prenne en compte les exigences des Européens".
Frappes aériennes en Irak
"Le problème en Irak, c'est Daesh. Si on veut le combattre, le faire reculer, il faut qu'il y ait une action militaire et politique. Il y a un certain nombre de reculs de Daesh mais il y a aussi des avancées".
"Si on veut que les Irakiens s'engagent vraiment dans la lutte contre Daesh, il faut que leur gouvernement soit inclusif. Pour le moment ce n'est pas assez. Il n'est pas question pour nous les Français d'envoyer les troupes au sol".
"La question syrienne est différente. Daesh progresse. Il contrôle 300.000 kilomètres carrés entre l'Irak et la Syrie. La solution doit être d'abord politique. La bonne solution c'est d'avoir un gouvernement d'union nationale avec d'une part l'opposition et d'autre part des éléments du régime".
"Nous y travaillons avec les Arabes, les Américains et les Russes".
Le nucléaire iranien
"Depuis plusieurs années, il y a un acteur qui est solide dans ces négociations, c'est la France. Nous voulons un accord avec l'Iran. Aujourd'hui, nous sommes en discussion. Nous ne sommes pas encore au bout. Si on veut être sûr que l'accord est solide, il faut qu'on puisse vérifier les sites".
"On n'a pas encore cette certitude. Nous sommes pour un accord avec les Iraniens mais il faut que l'accord soit vérifiable et nous n'avons pas encore ces garanties".
Propositions pour booster le tourisme en France
"Il y a beaucoup de mesures. On va développer le numérique. Il faut que nos sites puissent ne pas être confisqués pas des sites américains".
"La France est en tête des destinations touristique, mais pour l'accueil ce n'est pas extraordinaire. Il faut former les gens, il faut faire des campagnes à la télévision. Il faut que les touristes soient bien accueillis".
"Le tourisme, c'est un trésor national. Les emplois, c'est 2 millions. Il y aura un développement du tourisme incroyable. Il ne faut pas considérer que c'est un secteur à part".
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