Loi travail : Valls évoque son "sentiment de gâchis" face aux blocages
Manuel Valls a évoqué ce mercredi 1er son "sentiment de gâchis" sur l'impact économique du conflit social sur le projet de loi contesté sur le travail, alors que l'économie française montre des signes d'accélération.
"Oui, ce conflit peut peser sur notre économie, au moment où l'action du gouvernement permet la reprise, la croissance et la baisse du chômage. Et j'ai parfois, oui, un sentiment de gâchis, face à cette situation où le moral des ménages connaît un bond sans précédent et que certains risquent de dévaloriser", a plaidé le chef du gouvernement à l'Assemblée nationale, en réponse au député communiste André Chassaigne (Puy-de-Dôme).
"Quand on veut défendre les salariés, on n'oublie pas ceux qui grâce à l'action du gouvernement retrouvent un emploi", a-t-il lancé. Le Premier ministre a de nouveau "condamné" les "blocages et les violences", citant notamment les violences contre les permanences parlementaires et les forces de l'ordre.
M. Valls a répondu à ceux qui comme M. Chassaigne l'accusent de contribuer au blocage sur le texte et de manquer de dialogue avec les opposants.
"J'ai toujours dit que ma porte était ouverte. J'ai attendu et j'attends encore des propositions de certains", a-t-il dit, en soulignant notamment que le gouvernement avait accepté 800 amendements sur le texte.
Les blocages des raffineries et dépôts de carburant ont entraîné des pénuries dans de nombreuses stations-service de France, même si le secteur pétrolier a constaté mardi 31 mai une "nette amélioration" de la situation. De nombreux préavis de grève, notamment dans les transports, ont en revanche été déposés en prévision de l'Euro de football.
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