Macron, chômage, Brexit...les principales déclarations de François Hollande en ce 14 juillet

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 14 juillet 2016 - 20:29
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François Hollande en décembre 2015.
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©Thierry Charlier/AFP
"J'aurai permis à notre pays d'être dans une meilleure situation en 2017 qu'en 2012", a déclaré François Hollande.
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Comme tous les 14 juillet, le président de la République s'est exprimé à la télévision. François Hollande en a notamment profité pour rappeler à l'ordre son ministre de l'Economie Emmanuel Macron, se féliciter du retour de la croissance, promettre une baisse du chômage, défendre la loi Travail et s'exprimer sur le Brexit.

Voici les principaux points de l'interview télévisée du président François Hollande, ce jeudi, à l'occasion du 14 juillet:

MACRON RAPPELE A L'ORDRE

"Ce sujet n'est pas le plus important que nous avons à traiter". Le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, "a des idées, il veut rencontrer les citoyens et là dessus, c'est utile". "Mais il y a des règles dans un gouvernement. La première règle, c'est la solidarité, c'est l'esprit d'équipe, c'est de défendre le bilan, c'est d'être à plein temps dans sa tâche, et donc c'est une règle qu'il doit respecter. Et puis il y en a une deuxième, dans un gouvernement, il n'y a pas de démarche personnelle, encore moins présidentielle (...) Respecter ces règles, c'est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c'est ne pas y rester".

CA VA MIEUX, MAIS CA PEUT SE DEGRADER

"Je pense que ça va effectivement mieux, parce que nous avons retrouvé de la croissance (...) Mais ça peut se dégrader si nous ne faisons rien, donc j'agis". "J'ai hérité d'un pays qui avait effectivement 40 de fièvre (..) J'avais demandé aux Français du temps pour arriver à remettre l'économie sur ses pieds (...) Pour créer des emplois, il fallait redonner des marges aux entreprises et il fallait stimuler l'emploi (...) Nous aurons une baisse du chômage à la fin de l'année, mais un chômage qui restera encore trop élevé. Cela veut dire qu'il va falloir continuer la politique que j'ai engagée".

PRUDENCE SUR LES BAISSES D'IMPOTS

"Je ne ferai de baisse d'impôts que si nous avons la certitude d'avoir une croissance supérieure à celle de cette année". Il faudra pour cela "avoir une perspective de croissance de 1,7% l'année prochaine", mais il n'y a "pas de certitude" d'y arriver. "Nous le saurons en septembre". "C'est vrai que ce que nous aurons pu faire pour régler la question du Brexit aura des conséquences sur l'économie française et donc sur la possibilité de distribuer sous formes de baisses d'impôts supplémentaires".

LOI TRAVAIL

"Peut être y a-t-il eu une mauvaise présentation initiale, mais ce que je pensais, c'est que cette loi allait être bonne pour le pays et conforme à mes valeurs. Je suis un homme de gauche, j'ai toujours eu cet engagement (...) Je me souviens qu'en 1936, la grande loi (était celle) sur les conventions collectives. Je m'inscris dans cette démarche-là, car il va y avoir des accords d'entreprise, avec des syndicats qui vont voir leur place renforcée puisque ce sont eux qui vont négocier dans les entreprises".

DEPENSES PUBLIQUES

"On ne fera pas 50 milliards d'économies. On en fera 46. Pourquoi cette inflexion ? Parce qu'il s'est produit les attentats du 13 novembre (...) Non seulement, j'aurai répondu aux exigences de la période, j'aurai fait 46 milliards d'économies, quand mes prédécesseurs n'en avaient pas faites, et j'aurai fait diminuer le déficit public. (...) Donc, j'aurai permis à notre pays d'être dans une meilleure situation en 2017 qu'en 2012".

POUR UN BREXIT RAPIDE

Plut tôt la Première ministre britannique, Theresa May, "engagera la procédure de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, meilleure sera la relation future entre l'Europe et le Royaume-Uni et meilleure sera notre propre situation (...) Le Royaume-Uni ne peut pas avoir dehors ce qu'il avait dedans, c'est fini".

BARROSO ET LA MORALE

José Manuel Barroso présidait la Commission européenne "au moment où il y a eu cette crise provoquée par ce qu'on appelle les subprimes, dont Goldman Sachs était un des établissements-phares (...) Et on apprend quelques années plus tard que M. Barroso va rejoindre Goldman Sachs? C'est juridiquement possible mais c'est moralement inacceptable".

 

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