Macron : "nos défis sont immenses" face "aux nouveaux risques de la mondialisation"
Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle de 2017, a fait salle comble mardi 13 au soir à l'Athénée municipal à Bordeaux où il s'est posé en candidat protecteur face "aux défis de la mondialisation". Sur les terres d'Alain Juppé, évincé de l'élection présidentielle par François Fillon lors de la primaire de la droite, le fondateur du mouvement En marche! a rendu hommage au maire de Bordeaux et repris les grandes lignes de son discours de la Porte de Versailles, mais cette fois devant un auditoire moins nombreux, d'environ 500 personnes, alors que presque autant ont été refoulées à l'entrée faute de places.
"Nos défis sont immenses" face "aux nouveaux risques de la mondialisation et de la transition numérique et environnementale", a lancé en préambule l'ex-ministre de l'Economie. Face au terrorisme, au chômage, et aux "inégalités qui explosent partout dans le monde et en particulier dans nos sociétés développées", "je veux porter de nouvelles protections", a-t-il assuré. Des protections qui reposent, selon lui, sur trois "boucliers": "un bouclier de sécurité, un bouclier social et un bouclier européen".
Le "bouclier de sécurité", c'est le rétablissement "d'une vraie autorité républicaine", a-t-il dit, avec une nouvelle fois la promesse de l'embauche de 10.000 fonctionnaires de police et de gendarmerie. "Le bouclier social c'est la même protection pour les uns et les autres", "une protection juste, plus individuelle, plus personnelle" grâce notamment à une éducation mieux adaptée aux besoins "des quartiers les plus pauvres". Le bouclier social c'est aussi "repenser le droit au chômage et à la formation professionnelle" qu'il veut "réorganiser" au sein d'un "vrai service public".
Enfin, pour Emmanuel Macron, le troisième bouclier "c'est l'Europe!". "La désigner comme le seul coupable de tous nos maux c'est une erreur, car c'est le seul espace qui va nous protéger dans la mondialisation", a-t-il souligné, appelant de ses voeux une "relance de l'Europe" reposant sur un "axe franco-allemand fort".
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