Macron promet la fin des petites phrases… mais récidive encore

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La rédaction de France-Soir
Publié le 01 février 2019 - 12:39
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Le président Emmanuel Macron lors du sommet de sept pays européens du Sud à Nicosie, le 29 janvier 2019 à Chypre
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© Iakovos HATZISTAVROU / AFP
Emmanuel Macron a ironisé sur les Gilets jaunes jeudi devant un parterre de journalistes, juste après avoir promis de faire attention à ses petites phrases.
© Iakovos HATZISTAVROU / AFP

Emmanuel Macron a promis jeudi 31 janvier devant la presse qu'il allait faire attention à ses petites phrases, qu'il impute à un trop-plein de franchise de sa part. Puis il est retombé dans ses travers en parlant de "Jojo le gilet jaune"...

Les petites phrases d'Emmanuel Macron rythment son mandat depuis le début. Elles créent souvent des polémiques. Tout le monde se souvient de cette fois où il a conseillé à un jeune chômeur de "traverser la rue" pour trouver du travail. Ou cette autre fois où il avait lancé, bravache,"qu'ils viennent me chercher" au début de l'affaire Benalla.  

Le président de la République a récidivé jeudi devant des journalistes de Paris Match, Le Figaro et BFM. Juste après avoir promis qu'il allait faire attention à ses petites sorties, qui sont toujours moquées et critiquées sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a ironisé sur la mobilisation des Gilets jaunes et sur l'image que les manifestants véhiculent.

"Jojo avec un gilet jaune a le même statut qu’un ministre ou un député", a-t-il donc déclaré lors de cet entretien, donnant ainsi l'impression que les contestataires se sentent investis d'un certain pouvoir rien qu'en enfilant la tunique jaune fluo.

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Les Gilets jaunes n'ont que très peu goûté à cette nouvelle petite phrase d'Emmanuel Macron, qui a reconnu juste avant, d'ailleurs, au cours de cet entretien qu'il avait souvent péché par excès de franchise par le passé, et que ses propos avaient peut-être été mal interprétés.

Il a ainsi admis que ses petites phrases avaient nourri "un procès en humiliation". "J’ai toujours été sincère et je n’ai jamais voulu blesser", s'est-il aussi défendu. Avant d'ajouter: "Dans le système où nous vivons, cette franchise n’est plus possible parce que je suis président de la République".

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