Mélenchon défend Garrido, "avocate pauvre" qui se retrouve "clouée au pilori"

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Par AFP
Publié le 15 octobre 2017 - 16:19
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Raquel Garrido et Jean-Luc Mélenchon
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Jean-Luc Mélenchon a défendu dimanche l'une de ses porte-parole, Raquel Garrido, une "avocate pauvre qui ne paie pas ses cotisations" et se retrouve "clouée au pilori".
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Jean-Luc Mélenchon a défendu dimanche l'une de ses porte-parole, Raquel Garrido, une "avocate pauvre qui ne paie pas ses cotisations" et se retrouve "clouée au pilori", après une série de révélations du Canard enchaîné, souhaitant que "ces campagnes pourries cessent".

"Raquel Garrido n'est coupable de rien. C'est une cabale montée, organisée et qui répand des calomnies", a dénoncé le chef de file de la France Insoumise au "Grand jury RTL-Le Figaro-LCI".

"La grande question du siècle, c'est est-ce qu'un avocat pauvre qui ne paie pas ses cotisations doit être cloué au pilori instantanément après qu'on lui ait coupé les mains, peut-être parce que c'est un voleur ?", s'est insurgé le député LFI des Bouches-du-Rhône.

"Il y a 7.000 avocats qui sont dans cette situation. Vous vous en foutez. Les gens crèvent de misère dans ce pays, vous vous en foutez. Mais Raquel Garrido, parce qu'elle est ma porte-parole, ça permet de dire +Mélenchon+ et de taper Garrido", a-t-il déploré.

"Je souhaite de tout mon cœur que ces campagnes pourries cessent. Attaquez-nous sur nos idées, il y a largement assez. Arrêtez de persécuter les gens. Vous ne savez pas ce que c'est que de se lever le matin et de se voir jeter à la figure sa pauvreté. Vous ne savez pas ce que c'est que d'être dans une situation où vous ne pouvez plus faire un emprunt à la banque parce qu'il est écrit ceci ou cela dans le journal sur vous", a conclu M. Mélenchon.

Raquel Garrido a fait à nouveau l'objet cette semaine d'un article du Canard enchaîné faisant état de dettes envers sa caisse de retraite et l'Urssaf, qu'elle a contestées en bloc. Selon l'hebdomadaire, elle "n'a pas déclaré un sou de revenu à l'Urssaf en 2016" et a fait l'objet d'un rappel de "6.113 euros" en mars 2016, puis le 28 septembre 2017.

La semaine dernière, le Canard enchaîné avait écrit que Mme Garrido, également chroniqueuse à C8, devait un arriéré de "cotisations sociales" de "32.215 euros" au CNBF, soit l'équivalent de six ans sans payer. Le CNBF avait affirmé dans un communiqué que cette information était "inexacte".

A propos des cotisations retraites, Mme Garrido a regretté mardi auprès de l'AFP que "Le Canard insiste alors que la CNBF a fait un démenti". "Il était totalement faux de dire que je n'avais jamais payé de cotisations ou de droits de plaidoiries depuis six ans, c'est-à-dire depuis ma prestation de serment", a-t-elle affirmé. Elle a ajouté qu'elle était "à jour" de ses "obligations déclaratives sur les revenus de 2016" et "de tous (ses) paiements Urssaf".

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