Morgan Simon : "l'homme à la casquette" de l'élection de Macron accusé de harcèlement sexuel sur une militante LREM
Il s'appelle Morgan Simon mais est bien plus connu sous le sobriquet de "l'homme à la casquette". Ce militant En Marche, devenu depuis assistant parlementaire et accusé de harcèlement sexuel, s'était fait remarquer lors de la célébration de la victoire d'Emmanuel Macron au Louvre le 7 mai. La faute à son style décontracté, sa casquette et sa carrure dénotant avec le reste de l'assemblée chantant La Marseillaise.
Une petite notoriété qui prend une toute autre dimension depuis mercredi 25 et la révélation par Médiacités Nantes que l'ancien gérant de restaurants franchisés de 31 ans, "marcheur" de la première heure, a été contraint à la démission à cause d'accusations de harcèlement sexuel.
Morgan Simon avait commencé sa "carrière" en politique en collant les affiches, distribuant les tracts et chauffant les salles lors des meetings de l'ancien ministre de l'Economie. Un engagement très assidu qui lui avait valu le droit de monter sur scène le soir de la victoire de son champion, et par la suite un poste de collaborateur parlementaire auprès de la députée (LREM) de Loire-Atlantique Valérie Oppelt.
Un poste qu'il a abandonné récemment suite à une plainte déposée contre lui, une nouvelle concernant le harcèlement sexuel dans le monde politique après de nombreuses révélations consécutives à l'affaire Weinstein.
Selon le site d'information, les faits dénoncés se seraient déroulés en marge d'une réunion organisée par les Jeunes avec Macron (JAM) et En Marche le 1er décembre 2016. Alors que la soirée se prolongeait dans un lieu public, Morgan Simon aurait, devant plusieurs témoins, eu "des gestes plus que déplacés" envers une militante, depuis devenue elle aussi collaboratrice parlementaire.
Le trentenaire, décrit en mai dernier par Libération comme célibataire et ancien adepte du site de rencontre gay Grindr, aurait donc décidé de démissionner "d'un commun accord" avec la députée "pour qu'il puisse assure sa défense" selon elle. Valérie Oppelt, interrogée par Ouest France assure: "Cette affaire m’étonne, oui, car je n’ai jamais eu l’ombre d’un doute concernant Morgan". Elle insiste sur le respect de la présomption d'innocence, jugeant qu'en "médiatisant cette affaire, on ne respecte pas la sérénité de la justice".
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