Pour Manuel Valls, une candidature de François Hollande "dépend de sa décision"
Le chômage est à la baisse en septembre, mais reste à la hausse depuis 2012
"Le bilan va compter. Nous sommes en démocratie, les Français vont juger, comparer ce que présente l'opposition (qui est) dure sur le plan social".
"Bien sur il y a eu des manquements, mais je veux défendre le bilan. Autour de moi j'entends -chez les parlementaires, (...) les Français et les médias- de la résignation, du désespoir, de l'accablement, de la honte. Cette réalité personne ne va la nier. Alors que les propositions de la droite sont particulièrement dures avec la retraite à 70 ans, le fait de s'en prendre aux syndicats, le gouvernement par ordonnance, alors que le Front national est aux portes du pouvoir à 30%, je veux porter un autre message, un message de fierté sur l'action qui est la notre de puis 2012".
"Il y a des raisons de sortir de cette sinistrose. Oui le chômage est trop haut, mais il y a 90.000 chômeurs de moins depuis le début de l'année. Ce qui compte c'est la tendance".
"Je suis convaincu que le pacte de responsabilité, les mesures pour les PME, le soutien à la première embauche, l'amortissement des entreprises, le crédit d'impôt à la recherche (ont joué dans la baisse du chômage)".
Le bilan du quinquennat
"Nous n'avons pas fait fausse route sur l'essentiel. Nous restons dans un contexte européen morose et nous allons vivre avec une croissance faible".
"J'ai une fierté de ce qui se passe à Calais. Voilà une opération humanitaire menée avec fermeté. Plus de 4.000 personnes ont été évacuées de Calais et l'accueil se passe plutôt bien. Une fierté en matière d'école, environnementale avec la COP21. Cette fierté doit donner de l'espoir. Je suis convaincu contre tous les pronostics que nous pouvons représenter un espoir car toutes les propositions de la droite ne rencontreront jamais l'adhésion des Français. Mettre à mal les fondements de la République, je suis convaincu que les Français le refuseront".
Les confidences et l'avenir de François Hollande comme candidat de la gauche
"Ce que j'ai à dire au président de la République, je lui dis directement. L'exercice du pouvoir, c'est l'intimité et le respect du secret".
"Tout le monde s'accorde à dire qu'il a été digne et à la hauteur de la situation lors des attentats, quand il a engagé nos armés au Mali, lorsque la Grèce était menacée d'une sortie de l'Europe".
"Aujourd'hui les Français attendent (d'un responsable politique) qu'il s'exprime sur ce qu'ils attendent, sur leur préoccupations: la sécurité, la lutte contre le terrorisme, l'emploi, l'avenir de leurs enfants".
"Dans ces moments périlleux pour la gauche, menacée de divisions, chacun doit agir à sa place. Avec deux idées: préserver la gauche et lui redonner de la force, et la France. La loyauté, c'est le dévouement quelque soit notre position, le dévouement au président de la République, à la gauche, à la France. Je suis plus jamais -avec ce que nous avons vécu avec le président de la République, les ministres de l'Intérieur et de la Défense- serviteur de l'Etat".
"Face à la fracture de la société et aux propositions dures de la droite, nous devons être à la hauteur".
"(Une candidature de François Hollande) dépend de sa décision. Il doit tenir compte de la situation, cette décision lui apparient".
"Si la gauche se préoccupe uniquement dans les prochains jours de qui doit prendre la place de qui, elle va se tromper. Avant, comme le président de la République, je veux défendre ce que nous avons fait sur le plan économique, le chômage, ce que nous faisons à Calais. Je veux défendre mon soutien aux policiers".
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