Pour Marion Maréchal-Le Pen, le soutien à Théo est "un prétexte pour casser du flic"
L'affaire Théo, du prénom de ce jeune homme qui a été agressé par des policiers à Aulnay-sous-Bois en marge d'une interpellation qui s'est terminé par un viol, n'en fini pas de faire réagir les politiques
Invitée du Grand Jury RTL - Le Figaro - LCI dimanche 12, Marion Maréchal-Le Pen, plutôt discrète sur le sujet ces dernier jours, s'est emportée contre les violences urbaines qui ont eu lieu après l'agression dont a été victime Théo. "Un prétexte à jeter l'opprobre sur toute une profession, qui est celle des policiers et des gendarmes. Je constate aujourd'hui que ces racailles, ces voyous, ces délinquants utilisent ce qui semble aller vers un accident pour casser (...) Ce soutien à Théo est un prétexte à aller casser du flic", a jugé la députée du Vaucluse.
Et d'ajouter qu'"elle apportait son soutien aux policiers en toute circonstance" en raison de "la violence verbale et physique à laquelle ils sont confrontés est absolument insupportable". Toujours sur le même thème, et sur le même ton un brin provocateur, la nièce de Jean-Marie Le Pen s'est dit "un peu lasse d'entendre les mêmes jeunes, qui vont au premier prétexte aller casser, brûler des voitures, (...) et être les premiers le lendemain devant les caméras de télévision à chouiner parce qu'ils sont victimes de stigmatisation et d'amalgame".
Même son de cloche, ce mardi matin sur France 2. Elle y a estimé qu'"accepter le dénigrement des policiers tel qu'il existe aujourd'hui par une partie de la classe politique ou par une partie de ces soi-disant manifestants qui ont utilisé le prétexte du soutien à Théo pour engager des émeutes urbaines d'une violence extrêmement grave". Et d'ajouter un lapidaire: "ce qui est certain c’est qu’il y a aujourd’hui une haine anti-France latente dans ces quartiers qui est liée vraisemblablement au communautarisme".
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