Présidence de l'UMP : le portrait de Nicolas Sarkozy

Auteur(s)
MM
Publié le 27 novembre 2014 - 17:48
Mis à jour le 28 novembre 2014 - 12:40
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Nicolas Sarkozy faisant un discours vindicatif.
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©Lilian Affret/Sipa
Nicolas Sarkozy souhaite changer le nom de son parti et faire table rase du passé.
©Lilian Affret/Sipa
Dernier déclaré candidat à la présidence de l'UMP, Nicolas Sarkozy n'en est pas moins le favori de cette élection. Plus de deux ans après sa défaite aux présidentielles face à François Hollande, l'ancien chef de l'Etat entend reconquérir le parti qui l'a porté à la victoire en 2007.

Son C.V.:

Après ses débuts à Neuilly-sur-Seine, sa ville d'origine (dont il est maire de 1983 à 2002), Nicolas Sarkozy prend de plus en plus d'importance au sein du RPR. Plusieurs fois ministre d'Édouard Balladur (Budget et Communication), il rejoint l'UMP après la réélection de Jacques Chirac en 2002. Parti dont il deviendra président en 2004. En 2007, Nicolas Sarkozy accède à la fonction dont "il rêve depuis son enfance ": la présidence de la République. Candidat sortant à la présidentielle de 2012, il doit s'incliner au second tour face à François Hollande. Le 21 septembre 2014, il annonce au journal de France 2 qu'il briguera à nouveau le poste de président de l'UMP.

Son projet:

Nicolas Sarkozy arrive avec un projet et il n'est pas de tout repos pour le parti. L'ancien chef de l'Etat entend changer le nom de l'UMP, revoir l'ensemble de l'organisation du parti en formant une nouvelle génération de cadres éloignée des courants déjà existants au sein de la formation de droite. Quant à l'organisation de la primaire de 2017, Nicolas Sarkozy la veut ouverte "au plus grand nombre de sympathisant de  droite". Enfin, pour renflouer les caisses du parti, il s'engage à faire augmenter sensiblement le nombre de militants.

Ses soutiens:

A l'annonce du retour de leur champion, le ban et l'arrière-ban de la Sarkozie se sont levés pour apporter leur soutien à l'ancien président de la République. Des plus fidèles comme Brice Horteufeux, Nadine Morano, Henri Guaino et Christian Estrosi aux ténors de la droite comme François Baroin et Laurent Wauquiez.  Ses soutiens arrivent également du camp de Jean-François Copé et de Xavier Bertrand dont le porte-parole de sa campagne, le jeune Gérald Darmanin. Autre atout dans la manche de Nicolas Sarkozy, le soutien sans concession de Bernadette Chirac.

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