Primaire LR : Estrosi derrière qui pourra "rassembler les Français" contre le FN
Le président de la région Paca, Christian Estrosi (Les Républicains), soutiendra à la primaire "celui qui aura le plus de capacités à rassembler les Français" pour "battre Marine Le Pen" en 2017, a-t-il déclaré ce dimanche 17 janvier, refusant de dire s'il soutiendrait Nicolas Sarkozy.
"Pour gagner l'élection présidentielle, la seule solution sera d'avoir la capacité de rassemblement que j'ai eu en Provence-Alpes-Côte-d'Azur ", a déclaré au "grand rendez-vous" Europe-1/Le Monde/iTélé Christian Estrosi. Alors qu'une partie de la gauche a voté pour lui au second tour des régionales après le retrait de la liste socialiste, il a cependant jugé que "jusqu'au 13 novembre, la gauche a été extrêmement dure à (s)on égard".
Le député-maire de Nice (Alpes-Maritimes), qui a réaffirmé qu'il ne "sera pas candidat" à la primaire de la droite et du centre, a indiqué qu'il ne se prononcera que "dans six mois" sur le candidat qu'il soutiendra.
Jusqu'alors, a noté cet ancien ministre, "Nicolas Sarkozy n'a pas annoncé qu'il serait candidat" à ce scrutin.
Il a refusé de dire s'il souhaitait que le président du parti LR et ancien président de la République, en nette baisse dans les sondages, se présente.
"Le Front national, que j'ai toujours combattu, est l'ennemi à abattre en 2017 (...) Je soutiendrai celui qui aura le plus de capacités à rassembler les Français pour battre Marine Le Pen au deuxième tour en 2017", a répété l'élu des Alpes-Maritimes, qui a aussi déclaré que le FN a été "très dur" envers lui pendant la campagne des régionales.
Par ailleurs, le président de la région Paca a glissé n'avoir pas "le sentiment que ce qu'attendent les Français aujourd'hui, c'est qu'à chaque fois qu'on prenne la parole, ce soit pour faire de la surenchère. Ils veulent des actes, pas des commentaires".
Dans une critique implicite de plusieurs élus de son camp, Christian Estrosi a évoqué "tous ceux qui rivalisent de projets, de propositions de loi, de programmes". "D'ici 2017, il y a quand même sept présidents de régions qui ont été élu entre la droite et le centre. Si déjà dans ces sept régions on peut montrer par nos actes qu'on peut changer concrètement la vie des Français, ça serait peut-être mieux", a-t-il taclé.
Quant à la démission de ses mandats de député et de maire, il a affirmé qu'elle interviendrait "le plus tôt possible" une fois connues les décisions du Conseil d’État sur trois recours portant sur les élections régionales de décembre.
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