Primaire PS : à J-5 avant le premier tour, le suspense toujours aussi important
A cinq jours du premier tour de la primaire organisée par le PS, Manuel Valls se fait gifler en Bretagne, tandis que le duo Montebourg-Filoche apparaît au grand jour.
> L'attaque du jour
En déplacement à Lamballe (Côtes-d'Armor), le candidat Manuel Valls s'est fait légèrement gifler par un jeune homme, qui a été violemment plaqué au sol par un des gardes du corps de l'ancien Premier ministre. En décembre à Strasbourg, Manuel Valls avait reçu de la farine lancée par un manifestant qui avait scandé "49-3, on n'oublie pas".
> Le duo du jour
Après avoir annoncé son soutien à Arnaud Montebourg lundi, l'ancien inspecteur du travail Gérard Filoche a affiché sa proximité avec le candidat à la primaire. Ils étaient tous les deux aux côtés des salariés d'un restaurant McDonald's pour s'associer à leur lutte pour l'amélioration de leurs conditions de travail et salaires. Gérard Filoche, dont la candidature à la primaire organisée par le PS n'avait pas été retenue, a réaffirmé son soutien à Arnaud Montebourg, voyant en lui "le candidat de la fiche de paie".
> La phrase du jour
"On n'ubérise pas la démocratie", a prévenu le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), lors de ses ultimes vœux aux parlementaires avant la fin de la législature.
Alors que certains candidats à la primaire organisée par le PS souhaitent l'entrée de "citoyens" au Sénat ou encore l'introduction d'un "49-3 citoyen", comme voulu par Benoît Hamon, Claude Bartolone a pris la défense de la démocratie représentative, ajoutant que la mission des parlementaires "n'est pas de faire le buzz mais de faire la loi".
> Le sondage du jour
Arnaud Montebourg et Benoît Hamon percent dans le classement des personnalités suscitant le plus de soutien et de sympathie, selon un sondage Odoxa qui les place respectivement aux 6e et 10e places, avec des progressions notables de 8 et 9 points. Mais ils sont largement distancés par Emmanuel Macron, en tête de ce classement, tandis que Jean-Luc Mélenchon (3e ex aequo avec François Fillon) les devance plus modestement.
> Le quasi-ralliement du jour
"Oui, je pourrais voter pour Emmanuel Macron puisque je suis allé avec (François) Bayrou, qui pourrait penser le contraire?" a lancé le candidat à la primaire initiée par le PS Jean-Luc Bennahmias (UDE) à l'antenne de BFMTV/RMC. Mais il assure que "celui qui sortira des primaires sera (son) candidat". Un vrai-faux ralliement donc, mais qui, sur le fond, rapproche Jean-Luc Bennahmias d'Emmanuel Macron qu'il considère "de centre-gauche".
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