Sarkozy : "ce n'est pas avec 150 députés avec François Bayrou qu'on aura une alternance forte"
Sondage pour la primaire à droite, Sarkozy marque des points
"Il faut être sincère, je préfère quand les sondages montent. Pour autant il faut être sincère, ils se sont tellement trompés qu'il faut savoir raison garder. Je ne voudrais pas donner beaucoup d'importance aux sondages quand ils montent et peu quand ils descendent".
"Ce n'est pas à moi de juger ma propre campagne. Je me suis senti assez à l'aise avec les idées que je défends et auxquelles les Français inspirent. Quand on est ancien président de la République, on est attaqué, il faut se défendre, il y a des moment plus facile que d'autres".
"La candidature à l'élection présidentielle n'est pas une affaire pour ceux qui n'ont pas le cuir épais".
Pécresse soutient Juppé à la primaire
"Elle a le droit de choisir qui elle soutient. Elle avait choisi François Fillion avant, elle a choisi de ne pas le soutenir de nouveau pour rallier Alain Juppé, c'est son droit. Mais ça n'a pas dû faire plaisir à François Fillon".
"Elle a été ma ministre et demain lorsque nous devrons tous nous rassembler, on se rassemblera".
"J'ai dis très clairement que si j'étais élu je confierais Matignon à François Baroin".
La brouille avec François Bayrou
"Je n'ai aucun problème personnel avec François Bayrou, j'ai un problème stratégique".
"Voilà un homme qui a refusé en 2010 de voter la réforme des retraites, il a été du côté de la CGT. Il a voté la motion de censure contre le gouvernement De Villepin et celle contre François Fillon. En 2007, monsieur Bayrou a dit +je n'ai pas voté pour Nicolas Sarkozy+. En 2012 il a voté avec enthousiasme pour François Hollande ".
"Le projet de François Bayrou est aux antipodes de l'alternance que je propose. Je ne veux pas que la future majorité soit prise en otage".
"Après le président de l'impuissance, je ne veux pas d'une alternance faible. C e n'est pas avec 150 députés avec François Bayrou qu'on aura une alternance forte".
"je suis pour une droite qui assume ses convictions".
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